dimanche 30 janvier 2011

CACIQUES ET FLICS VEULENT VOLER AU PEUPLE SA REVOLUTION: IL FAUT LES CHASSER A COUPS DE PIED




Comme je le relatais il y a trois jours, l'ancien Premier ministre, artisan du 7 machin et donc façonneur de la dictature, Hedi Baccouche, s'est installé clandestinement à la Casbah d'où il il tire les ficelles pour voler au peuple sa révolution.
Le seul fait d'avoir mis en garde contre les méfaits de cet homme me valut par sa clique des messages d'une extrême élégance, allant jusqu'aux menaces physiques. Je vous épargnerais leur lecture, mais admirez le style:
Ainsi, un certain Younes Dahmane me traita carrément "de débile, d'exilé raté, de diffamateur et même d'homosexuel qui se fait payer en nature par un homme d'affaires" que je ne citerais pas pour le moment car n'ayant aucune relation avec lui.
Le même Dahmane poussa le ridicule de me menacer en me prédisant "de baisser mon pantalon à la vue de Hedi Baccouche".
Tout le monde sait pourtant que je ne crains pas les menaces, que je n'ai jamais plié l'échine face à la machine policière de Ben Ali et de sa Smala. Ce n'est pas aujourd'hui que quelques déchets de l'humanité, eux-mêmes esclaves des résidus de la dictature vont donc m'impressionner.
Mieux encore, je publierai sous peu comment Hedi Baccouche, qui a continué à profiter de la dictature généreuse envers ses artisans jusqu'à son dernier souffle, a su placer envers contre tout son fils Hassen à Kantaoui et à Salammbô dans le commerce de la plongée sous marine, et bien d'autres glorieux faits d'armes de ce Monsieur qui veut nous expliquer en vain qu'il était victime de Ben Ali depuis 1989.
A propos d'insultes, il en fut de même d'un certain Dr Zyed Baccouche qui, lui, soutint sans rire que j'aurais raté ma vocation.
A la limite, j'accepterais volontiers ses propos si seulement Hedi Baccouche reconnaissait qu'il n'avait pas, lui, rien perdu de ses talents de spoliateur des biens tunisiens et surtout de magouilleur de première.
Donc à suivre, on va bien s'amuser...

ET LA SAINTE NITOUCHE KAMEL MORJANE

Il était presque émouvant, l'ancien ministre des Affaires étrangères lorsqu'il annonça qu'il se retirait de "son poste dans l'intérêt de la Tunisie".
Il était presque menaçant lorsqu'il demanda à mon amie Sihem Ben Sedrine de retirer ses propos concernant l'assistance qu'il apporta aux Trabelsi dans les fuites de capitaux.
Pourtant, pour moi qui demeure extrêmement bien informé, Kamel Morjane est toujours un membre des clans déchus, et ses arrière-pensées concernant sa démission sont les suivantes:
Ce "chevalier blanc" envisagerait tout bonnement au nom d'un clan de caciques du Sahel de prendre la direction du parti destourien (peu importe son appellation) et se présenter à l'élection présidentielle. Ce complot contre la révolution, qui ne veut plus des caciques du parti destourien, comprendrait en outre Fawzi Aouam et Mohamed Meftah.
Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si la fille de Kamel Morjane envisagerait toujours de se marier avec le fils de...Hayet Ben Ali!!!.
Et, cerise sur le gâteau, ce diplomate qui nie s'être enrichi sur le dos de la dictature dispose de 4 villas dont la dernière a toujours deux policiers en faction. Vérifiez-vous-mêmes. Elle se situe à la rue Sadrabaal, dans les jardins de Carthage, à quelques mètres de l'Ecole internationale de Carthage (à gauche en avançant).
Et, son décorateur est celui qui a décoré la Banque EZZEITOUNA de Sakhr Ben Félon Moncef Materi, la villa étant elle-même payée par cette banque Ezzeitouna.
Alors, arrêtons de prendre les gens pour des imbéciles. Car on sait tout!!!

ATTENTION, ECOUTES!!!

Les écoutes téléphoniques continuent de plus belle et sont confiées à Chedli Sahli qui a remplacé Faouzi Jaouahdou. Qu'est ce qui a donc changé puisque le ministre de l'Intérieur Ahmed Friaa a même placé, durant ses quelques jours au poste, en tant que patron des sections spéciales, Mohamed Ali Dhiouech, un protégé de Sakhr Materi, ayant eu maille à partir avec la justice depuis qu'il était en fonction à Bruxelles.
Le nouveau ministre de l'Intérieur, Farhat Rajhi, a tout intérêt à se préoccuper de ces cas et de ces nominations pour le moins inconvenantes car suspectes de connivence avec le régime déchu.
Il devrait en outre s'attaquer au dossier des gouverneurs et délégués tous acquis à Ben Ali et à Leila Trabelsi.
Pour vous donner une simple idée, je pourrais évoquer le cas du gouverneur de Tunis, Mondher Friji. Ce juriste a été promu de Monastir à Tunis à cause de son zèle pour les clans.
Marié à une fille (divorcée de Taieb Mhiri), il fut au service de Leila Trabelsi et Sakhr Materi (terrains, licences, autorisations etc).
Son épouse, qui exerce à Tunis Air depuis 7 ans n'a jamais mis les pieds à son bureau. C'est encore beau d'avoir été au service de Leila, l'usurpatrice recherchée par Interpol...
Enfin, le ministre de l'Intérieur pourrait donner un signal fort à la population s'il se penchait sur le dossier des tortionnaires. Il pourrait au moins en trouver une trentaine dans les archives de "L'Audace".