lundi 31 janvier 2011

طفل اشجع من نساء العرب عفوا حكام العرب


لربما يكون هذا الطفل اشجع منا جميع ومن هم على شاكلته ينصروا دين الله ويحررو القدس

متى يأتي يومنا

متى

TUNISIE 30 01 2011 TV NESMA الأستاذ شوقي الطبيب بن علي لم يرحل!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

TUNISIE 30 01 2011 TV NESMA الأستاذ شوقي الطبيب بن علي لم يرحل!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Tunisie révolution otage des francs-maçons.mpg


regardant le cv de ghannouchi ... il a travailler dans le banque mondiale ....... svp faite une petite recherche sur cette banque ....... ses directeurs .... ses managers ... ses buts ...... Aussi une autre remarque et je vous laisse cherchez et comprendre ..... ses nouveaux ministres sont clean ... n ont rien a faire avec la politiques mais ils sont des hommes d affaires ou des managers pour certains societe aller chercher qui es derrieres ses societes ........ les documentaires d alex jones .

The call of the 65 to President Ben Ali for a new presidential term in 2014


The call of the 65 to President Ben Ali for a new presidential term in 2014
Sixty-five leading Tunisian personalities in various fields have adjured
President Ben Ali to stand for another term as president 2014-2019. In
a call on Sunday by the daily Ech-Chourouk, they write: "We
allow as patriots, beyond political and ideological classifications,
call the Custodian of confidence in all sincerity, to complete what he has
done, walking, despite the immensity of its achievements, is also seeking a vision and
leadership of one who has demonstrated his skills to make and change. "

"Tunisia, he continued, still need you, your insightful visions for
management of its affairs and the conduct of its future. Therefore, we plead with you to
you apply for a new presidential term in 2014. Through this appeal, we
say yes to stability and continuity that are the basis for political action
successful. We also say yes to more development, yes to social peace,
the balance of society, yes to the dignity and national sovereignty. "

The signatories claim their appeal by writing: "All profound changes around
us and future underscore the need to resort to a command Tunisia
the size of that of President Zine el Abidine Ben Ali, with his weight and all his
wisdom. We recognize that the ultimate decision is still yours, but what we
strive through our initiative is to give us exercise our right to
pursuit of hope and confidence in the future of Tunisia and that of his people
which can not be accomplished without your continued leadership and your action to
further strengthen the stability, progress and prosperity. "

The signatiares
Oussama Mellouli, Olympic champion
Boujnah Habib, MD
Habib Hamza, MD
Chedli Klibi,
Taher Belkhoja
Taher Kammoun, Avocet
Mouldi Amamou, MD
Amel Ouertani, MD
Attallah Emna Soula, journalist
Amina Fakhet, singer
Boubaker Zakhama, MD
Jalel Daghfous, MD
Habiba Chaabouni, MD
Hassen Gharbi, MD
Hosni Jammali, a businessman based abroad
Hmila Hakim, a businessman
Hammadi Bousbii, businessman
Hammadi Bouabid, filmmaker
Hammadi Bouabid University
Hamdy Meddeb, businessman
Hammouda Ben Ammar, businessman
Khedija Mbazaia
Khemaies Khayat, journalist
Mohamed Ayari Lawcet, researcher and academic
Rachid Sfar
Mechmech Rashid, MD
Ridha Merzougui, businessman
Sami Fehri, TV producer
Sonia Mbarek, singer
Sihem Belkoja, artist
Sabeur Rebai, artist
Tarek Ben Ammar, filmmaker
Tarek Mami, a journalist in France
Abdelhamid Riahi, journalist
Abderrahmane Kraiem, lawyer
Abdelkader Hamrouni, businessman
Abdullah Ahmad, a university professor
Abdellatif Ben Ammar, filmmaker
Abdelmejid Dabboussi journalist in France
Abdelwahab El Behi, lawyer
Abdelwahab Ben Ayed, businessman
Azzeddine Al Madani, writer
Aziz Milad, businessman
Belhani Ali, MD
Fethi Mouldi, lawyer
Ferid Allani, a businessman based abroad
Kamel Ben Younes, journalist
Lazhar Sta, businessman
Lotfi Bouchnak, artist
Lotfi Abdennadher, businessman
Latifa Arfaoui, singer
Mohamed Driss, playwright
Mohamed Gammoudi, Olympic champion
Chebil Mohamed, MD
Mohamed Moncef Barouni, lawyer
Mohamed Moad
Mustapha Besbes, professor, researcher, member of the Academy of Sciences
Moufida Tlatli, filmmaker
Moncef Ben Abid, MD
Moncef Mezab, businessman
Nabiha Karaouli, singer
Noureddine Boutar, journalist
Louzir Hashemi, MD
Hichem Rustum, artist
Hend Sabri, singer.



(Source: Leaders August 8, 2010)
Link: http://www.leaders.com.tn/article/l-appel-des-65-au-president-ben-ali-pour-un-nouveau-
Presidential Money-a-l-horizon-2014? id = 2812

Par quoi faut-il expliquer le silence de Bouteflika sur la situation en Algérie ?


Bouteflika ne s'exprime toujours pas
Silence imposé ou calculé


L'absence prolongée du chef de l'Etat de la scène publique nourrit toutes sortes de questionnements et de spéculations. Ni les violentes émeutes de début janvier, ni la très tendue situation politique nationale, ni les bouleversements que connaissent certains pays arabes ne l’ont sorti de son mutisme.

Mais où est donc passé le président Abdelaziz Bouteflika ? Une question que les Algériens ne se posent peut-être plus depuis que l’effacement de l’espace public du chef de l’Etat est devenu presque permanent. Mais, à un certain niveau de la responsabilité, l’absence prolongée d’un dirigeant devient impardonnable. Elle peut même justifier des changements urgents, majeurs. Si l’on n’est pas encore devant le cas, prévu par la Constitution, de vacance du pouvoir, l’inactivité du locataire du palais d’El Mouradia pose désormais un sérieux problème à la conduite normale des affaires du pays. Bouteflika n’a pas jugé important, voire vital, de s’adresser à la population après les émeutes du début du mois de janvier. Il n’a tenu aucun discours pour rassurer les Algériens sur la cherté de la vie. Il n’a pas essayé de comprendre les raisons de la colère des jeunes. Rien.
La série d’immolation des citoyens dans plusieurs régions du pays, qui souligne l’échec de toute la politique sociale menée jusque-là, n’a même pas fait sortir de son silence celui qui se présente comme «le président de tous les Algériens». Peut-on être à ce point insensible aux malheurs des citoyens dont on est responsable ? A la place d’une réaction nette d’un chef d’Etat responsable et conscient du drame de sa population, les Algériens ont eu droit à un chapelet moralisateur sur ce qui est «interdit» et sur ce qu’il ne l’est pas à propos du suicide par le feu.
Une matière visqueuse étalée à longueur de pages par des journaux en panne d’imagination.

Absence troublante



La question essentielle est : pourquoi les Algériens sont-ils amenés à se suicider de cette manière atroce ? D’autres jeunes Algériens quittent le pays par groupes à travers l’incessant mouvement de harraga vers l’Europe. On ne se rappelle pas avoir entendu, ne serait-ce qu’une seule fois, le président Bouteflika aborder ce problème et tenter de lui trouver une solution.A quoi sert un chef d’Etat ? Il a laissé son Premier ministre, Ahmed Ouyahia, préparer une loi répressive qui n’a fait que noircir davantage le registre d’un pays à l’héritage peu glorieux en matière de respect des droits de la personne. Cette loi ridicule n’a fait qu’encourager les jeunes à embarquer davantage vers des destinations où les conditions de vie seraient probablement meilleures. Les émeutes et les immolations n’ont pas entamé l’arrogance de Daho Ould Kablia, ministre de l’Intérieur, désormais seul interlocuteur des Algériens. Le successeur de Zerhouni a, dans une interview fleuve accordée au quotidien Liberté, tenté de rassurer sur «la présence» de Bouteflika en Algérie. «Le président a donné des instructions et des orientations aux responsables (…) Le président suit la situation du pays et l’action du gouvernement au quotidien», a-t-il informé. Le contraire aurait été étonnant, autrement dit que le président «ne suive pas» la situation du pays ! Alors de deux choses l’une : ou Ould Kablia défonce des portes ouvertes ou il suggère, d’une manière incroyablement maladroite, que le président est dans l’incapacité physique d’assumer pleinement ses fonctions.

Assis dans un salon, il est très facile de «donner des instructions» ou de suivre l’action du gouvernement par… téléphone. Tout le monde sait à Alger que les ministres ne rencontrent plus Bouteflika depuis des mois et tout le monde sait aussi que d’autres ministres sont entrés en conflit ouvert avec Ahmed Ouyahia. La santé fragile de Bouteflika l’empêche-t-elle d’être sur «tous les fronts» comme il l’était au début de son premier mandat en 1999 ? Est-il à ce point amoindri pour ne pas répondre présent au sommet des chefs d’Etat de l’Union africaine (UA) à Addis Abebba ? Un flou total entoure l’état de santé du chef de l’Etat qui, pourtant, n’est pas un secret d’Etat. Idem pour l’effacement complet du Premier ministre. Ahmed Ouyahia, qui a choqué les Algériens dans ses deux dernières interventions au Parlement, se comporte comme s’il n’est responsable de rien. Que le gouvernement navigue à vue, que la colère de la rue augmente jour après jour, que la position diplomatique de l’Algérie manque de précision, ni Bouteflika ni Ouyahia ne semblent s’en inquiéter ou, au moins, donner l’impression d’y prêter attention. Aussi, cette question devient-elle inévitable : qui dirige l’Algérie ?

نداء عاجل إلى الفريق رشيد عمّار رئيس أركان الجيش التونسي

من أبناء الشعب التّونسي الثّائر على عقود من القهر و الظّلم و الفساد
إلى سيادة الفريق : رشيد عمّار رئيس أركان الجيش التّونسي

لقد ثبت لنا و للعالم ، أن بلادنا العزيزة علينا كلّنا ، ليس لها من درع حصين للوطن و الشّعب غير جيشنا الباسل الذي دخل قادته التّاريخ من بابه الواسع و وقف له العالم في أجمل تحيّة على حكمته و مسؤوليته و وطنيّته التي انقطع نظيرها ، في المحافظة على الأرواح و صيانة تراب الوطن ، و التّضحية بالنفس و النّفيس في سبيل اطمئنان البلد و سلامة الشّعب ، في ظرف شديد الحساسيّة ، لم تشهد البلاد له مثيلا ،،، لقد كان جيشنا الوطني ضحيّة للتّهميش طوال عقود ،،،،،،، حتّى يجد نفسه ، فجأة و بدون سابق إنذار ، في واجهة أحداث جسيمة تعصف بالبلاد نتيجة لفساد طغمة من العصابات التي كانت تحكم البلد ،،،،، و انهار النظام بكلّ ما فيه و من فيه و عمّت الفوضى و وجد الجيش و قيادته أنفسهم أمام موقف تاريخي ،،، إمّا بقمع المظاهرات التي عجز عنها جهاز النّظام بآلافه المؤلّفة و بالتّالي ، يرتكب مجزرة لشعبه ، في سبيل استقرار الأوضاع لحاكمه الطّاغية ،، أو يقف مع شعبه ، و بالتّالي يعرّض قائده نفسه لخطر جسيم ،، ما كان لينجو منه لو "لا قدّر الله" تمكّن الرّئيس المخلوع من إعادة السّيطرة على الأوضاع ،،، و فعلا اختار قائد جيشنا البطل ،، أن يضحّي بنفسه في سبيل حقن دماء شعبه متحمّلا كلّ المخاطر التي في الحسبان ،، و قد يسّر الله له النّجاة ، و انتهى نظام الطاغية بترتيبات يعلمها القادة العسكريون تماما ،،،
و بعد السّقوط تحمّل الجيش الوطني كلّ أعباء البلاد ، من حفظ للحدود ، و حفظ للأمن ، و حراسة لمؤسّسات الدّولة ، و تنظيم لحركة المرور ، و نجدة المواطنين ، و تتبّع عصابات بن علي المسلّحة ، و إيقاف الفاسدين الفارّين للخارج ،،،، و قد دفع الجيش الوطني دماء أبنائه الشهداء لإخماد هذه الفتن التي تسبّبت فيها القيادة الفاسدة ،،
و قد شدّ جيشنا الوطني أنظار العالم ، بوقوفه إلى جانب شعبه و أصبح محطّ إعجاب البعيد و القريب ، و موضوع النّدوات و المقالات الصّحفيّة ،، و معلّم الجيوش لمعنى الوطنيّة ، مثل ما سمعنا نداءات من بلاد عربيّة أخرى تنادي بأن يكون جيشها كالجيش التّونسي في الوقوف إلى جانب شعبه ،،، و هو ما لم يحصل في تاريخ جيوش العالم ،،،
و بناء على كلّ ذلك ،،، و إضافة إلى أن جيشنا الوطني بقيادته الحكيمة قد ضغط على الحكومة الحاليّة لتلبية مطالب الشعب ،، إلا أن الأمر لم يتمّ كما يريد هذا الشعب الثّائر و لم يتحلّ السّاسة بنفس الوطنيّة التي كانت لجيشنا الباسل الذي هو أولى منهم بفرض استقرار البلد الذي هم من خرّبه ، و هم من أربك أمنه ،،، و ترجع كلّ تبعات فوضاهم للجيش الوطني ، الذي هو ابن الشعب ،،،
لذلك ، و حرصا منّا على استقرار بلدنا و سلامته ، فإنّنا نتمسّك بمطلب قائد الجيش المتمثّل في عدم المساس بمنصب رئيس الجمهوريّة ضمانا لتمسّكنا بالقانون و الدّستور و ندعو رئاسة أركان جيشنا الوطني إلى ما يلي :
1) - إقالة حكومة الغنّوشي ، و تكليف السّيد أحمد المستيري بتشكيل حكومة إنقاذ وطني لا يوجد فيها أحد من الوجوه و الأحزاب الالتفافيّة على ثورة شعبنا ، و المسيئة لدماء شهدائنا و المستفزّة لجماهير شعبنا (و هو يعلم شروطنا في ذلك كما تعلمونها أنتم) بما يضمن قطيعة نهائيّة مع الماضي البغيض الذي لا زلنا نرى مظاهره في قمع الشعب أمنيّا ، و في طمس الحقائق و تسريب الأكاذيب إعلاميّا و في ممارسات أخرى كثيرة قذرة ألفناها في حكم العصابات المخلوع ،،،
2) - حلّ حزب التّجمّع الدّستوري الدّيموقراطي نهائيّا و تحويل ممتلكاته للدّولة ، و إلقاء القبض على قياداته العليا و تقديمهم للعدالة لمقاضاتهم على الجرائم التي ارتكبوها في حقّ هذا الشّعب ،
3) - حلّ كلّ المجالس و الهيآت التي كانت موجودة قبل 14 جانفي 2011 بما فيها مجلسي النّواب و المستشارين ،،، و إعادة تشكيل لجان الإصلاح و التحقيق في الجرائم و الفساد و غيرها بمشاركة هيأة المحامين ،،
4) - التّمديد في الفترة الدّستوريّة لرئيس الجمهوريّة بما يتوافق مع المدّة اللاّزمة لإجراء انتخابات نزيهة و ديموقراطيّة و مراقبة دوليّا بعد الإعداد لها و لقوانينها و دستورها ،،،
5) - ندعو قادة جيشنا الوطني بأن يكونوا العين السّاهرة على ضمان نتائج الثّورة ، و عدم السّماح لكلّ من يريد ركوبها لتحقيق مآرب شخصيّة ، أو فئويّة ، أو لفائدة أطراف أجنبيّة بغيضة ، كما لن نسمح أبدا لأيّ طرف خارجي كائنا من كان ، بالتّدخّل في شؤوننا ، كما ندين بشدّة زيارة المجرم (فيلدمان) إلى بلادنا و الفتنة التي زرعها بين أفراد شعبنا الواحد قصد تفرقته و بثّ الفوضى في صفوفه لكي يجدوا منفذا لإدخال أنوفهم في قضايانا و قد سئمنا من تدخّلاتهم و جرّبنا ما جرّوه علينا من ويلات ، كما أننا نعلم سجلّه القذر في لبنان و أماكن أخرى من العالم ،،،
6) - لقد وعدنا السّيد رشيد عمّار بضمان الثّورة ، و نحن لدينا كامل الثقة في وعده ،،، بل أننا لا نثق بأحد غيره ممّن هم في السّلطة الآن ،،، فإننا نطالبه بتنقية وزارة الدّاخليّة من العناصر الفاسدة و الإجراميّة التي لا تزال إلى الآن تعطي الأوامر بالقمع و الاعتداء ، متجاوزة في ذلك أيّة أوامر سياسيّة ،، و محاكمتهم على ما ارتكبوه من إجرام ،،، حتّى تعود الثقة بين الشعب و عناصر الأمن و هي ثقة منعدمة الآن كليّا و بنسبة100ّ% ،،،
سيادة الفريق ، هذه مطالبنا الرّئيسيّة ، التي تطمئننا على وطننا و مستقبل أجيالنا ، و أن أيّ تمسّك من قبل الحكومة الحاليّة بالإصرار على تجاهل مطالبنا ، سوف لن يزيد الأمر إلاّ تعقيدا ، و بالتّالي سوف يدفعنا نحو المجهول الذي لا نريده نحن و لا جيشنا ، لأنّنا لن نتنازل على هذه المطالب مهما كلّفنا الثّمن ،،،
و عاشت ثورتنا ، ثورة الأحرار و الشّرفاء ، و المجد لشهدائنا الأبرار ، و عاش جيشنا الباسل درعا منيعا للوطن و المواطن ، و عاشت تونس حرّة مستقلّة ديموقراطيّة ، نقيّة من الفساد و الفاسدين أبد الدّهر ،،،
الإمضاء
الشّعب التّونسي

هي مأساة الافكار و الفكر و في نفس الوقت هي لذة الانس بالتفكير.


في البد كان اسمه يناير
صار الان اسمه تونس الياسمين
للمرة الاولى يصدق الربيع
للمرة الاولى يشبه الاغنيات

Time of death by burning ..


Left us with the governments of oppression and tyranny ..
De facto governments ..
These venal and corrupt governments ..
Left us with some freedom ..
Khiratna and how to die ..
Do you die by drowning ..
Or burned to death ..
Or die mines and them ..
And he refuses to slow death ..
But what do you think of death by burning ..??
I do not find a significant difference between the martyrdom operations - some call it suicide -
Against the occupier in order to liberate the homeland and the people .. And those who burn the same .. As an expression of rejection of the injustice ..
And the desire to liberate his people from fear and slavery ..

مسيرة يوم الحد 30 /1 / 2011 بميدان جاكسون بالخرطوم3


I stand with the people of Sudan against genocidaire al-Bashir

جزء من رواية شظايا، فتحية السعيدي /كتب هذا الجزء خلال صائفة 2010

كنت ورانية، نسير في الطريق في اتّساق تامّ هذه المرّة... كانت يدي تشبك يدها حين وصلنا إلى مؤسسة جامعية أخرى، قريبة جدا من الكلّية... محلاّت كثيرة تتصدّر الجهة المقابلة للمؤسسة، ومقهى صغير للعم فرج يكتظ بالطلبة والأساتذة...
جلست... كنت بحاجة إلى تجميع فتات نفسي المتشظية...
حيّاني وجلس، إنه الأستاذ الفيلسوف... مبتسما، واعدا، متطلّعا للأفق البعيد، كعادته...
قال: من فترة لم أرك... سافرت ثم عدت، وسافرت ثانية، وها أنا أعود من جديد...
قلت: ما جديدك؟
صمت، وكأنه يفكّر بأمر، ثمّ رفع رأسه قائلا:
هل تعتقدين بأنّه يمكن أن يكون لي جديد...
أقاطعه: إلاّ أنت... قد أقبل بأن ينام الجميع على صحون المطاعم وعلى كؤوس البيرة، وبين جدران المدينة... قد أقبل بهذا، عدا أنت... فمع كل كأس لك، فكرة جديدة ومع كل يوم لحن جميل وعند كل مساء جمال ممكن يبشّر بولادة طقس فريد...
أصمت، ثمّ أضيف: لولا وجودك هنا لرحلت بعيدا عن الهنا...
يرد: ألهذا الحد متأزمة؟
أجيبه:
وأكثر... وأكثر يا فيلسوف، الخواء يحيطنا، الضباب يلفنا... والزمن يمضي بسرعة رغم فعل الرتابة وتكرار العادة... ونحن نستسلم في كل لحظة لضغط اليومي... فكرنا يتعطّل تدريجيا ويتحوّل إلى وصف متكرّر وبليد لموجب العادة... وحق السماء، أشعر بأنني سجينة الحكاية...
يسألني متعجبا: أيّة حكاية؟
أجيب بنفس يكاد ينقطع مني: حكاية هذا الزمن... أو ربّما، حكايتي مع الزمن... لست أدري، تحديدا، هل هو الزمن بمعزل عنّي أم أنا في متن الزمن؟؟
أصمت ويصمت، ونحن نتبادل النظر مع سؤال الحيرة ونكران العادة وموجب الفعل الذي كاد أن يندثر...

كانت رانية قد استأذنت منّي لتلحق بجمع من الطلبة الجالسين بالقرب من طاولتي... يصلني صوت قيثارة ينعش النفس، يصحبها لحن جميل وصوت يصدح بكلمات درويش:
عودوا أنّى كنتم... غرباء كما أنتم...
فقراء كما أنتم، يا أحبابي الموتى، عودوا
حتّى لو كنتم قد متم...
صمتا... صمتا، من هذا الطارق أبواب الموتى؟
يا هذا الطارق من أنت؟
أيكون العالم؟
في تلك الأثناء، يصل جاك، أستاذ الحضارة الفرنسية... يحيينا ويجلس، يبتسم وهو يقول في إشارة للطلبة الذين يحيطون عازف القيثارة: إنهم يذكّرونني بماي 68... تصلني ضحكة عالية من الفيلسوف، في الوقت الذي كنت أستمع فيه لبقية الأغنية...
يا هذا الطارق أبواب الموتى... ما بك تفزعنا وتقض مضاجعنا؟
فارجع لا تفزعنا... لا تحرمنا النسيان...
يا أحبابي الفقراء... يا أحبابي الغرباء
كنتم أبدا عظماء، كنتم أبدا عظماء

كنت منسجمة مع نشيد الموتى، مأخوذة إلى عالم سحري... شعرت بارتياح عميق في داخلي، وأنا أردد: ما زال يوجد أمل... ما زلنا أحياء... مازالت نفوسنا وعطرنا وبعض من سمائنا هنا... ياه، في هذا النشيد نفس من التفاؤل، فيه روح من العطاء، وامتنان وذكر طيب لما مضى...
هل استمتعت بهذا الشدو يا فيلسوف؟
يجيب: مؤكّد إنّه كمثل لفحة النسيم في لحظة قيظ وحرّ شديد...
وأنا أسمع للفيلسوف، ألتفت إلى جاك، قائلة:
قلت بأنهم ذكّروك بماي 68... فهل كنت قد انتميت إلى تلك الحركة؟
يبتسم، ولا يجيب...
يقاطعني الفيلسوف، وهو يضحك... الفرنسيون يتحدّثون في كل المواضيع عدا معتقداتهم السياسية...
أرد: كيف؟ ولماذا؟
يجيبني: بإمكانهم أن يناقشوا معتقداتهم داخل الأطر الخاصة بذلك، ولكن ليس خارجها إلاّ نادرا...
يسترسل:
لقد درست بفرنسا وعشت طويلا هناك: هم لا يناقشون هذه المسائل حتى داخل بيوتهم، مثلا، عندما ينتخبون، لا أحد منهم يصرّح لمن انتخب ولمن لم ينتخب حتّى وإن كانت هذه الانتخابات تخص نقابة الطلبة أو أي هيئة مدنية لا حجم لها... إنهم يضفون نوعا من القداسة على الممارسة السياسية لديهم...
يؤكّد جاك، كلام الفيلسوف ويضيف:
أنا لم أكن ضمن حركة ماي68 بل أنني لم أكن أحب الماركسيين...
أجيبه: أنت حرّ في رأيك، ولكن هل لي أن أعرف لماذا؟؟
يرد: لم أكن أحب ذلك الجوهر الستاليني للماركسيين... إنه جوهر توتاليتاري، استبدادي، وهو يعكس نظرة أحادية تقصي كل من دونها وكل ما هو مختلف من حولها...
يقاطعه الفيلسوف: الإيديولوجيات، جميعها منغلقة على نفسها، ومع ذلك لا يجب أن تُجمع... يبدو لي أنه من الضروري الفصل بين ماركس والماركسيين وبين المفكّرين الماركسيين الذين أنتجوا معارف ونظريات وبين ممارسي الفعل السياسي... تماما، مثل الفصل بين يسوع والإنجيليين.
يتابع...
يوجد فرق ذو دلالة بين هذه التقاطعات، ربّما يمكننا أن نفسّر من خلاله انسحاب عدد من النخب الفكرية من حقل الفعل الاجتماعي... هذا بخصوص اليساريين...
يلتفت إلي ويتابع:
لاحظي، يعتمد الإنجيليون على الكتاب المقدّس القديم l’ancien testament ... ولقد استغل جورج بوش هذا في حربه على العراق... إن هذه النزعة التي بدأت تسيطر على العالم الغربي لا تعني بأن الإنجيل أو الرسول عيسى عليه السلام، هو الذي يدعو إلى التعصّب الديني لدى المسيحيين... ولكن الممارسات والمعتقدات التي ائتلف حولها الإنجيليون هي الخاطئة...
كان جاك، يستمع بانتباه إلى كلام الفيلسوف ويؤيّده من خلال إشارات وحركات الرأس والوجه... وكنت أتابع في صمت، عندما قال جاك:
أنا بروتستانتي... هذه ديانتي، طبعا بالوراثة... وحمدا لله بأنني لم ألد كاثوليكيا... ثمّ أنا اشتراكي ديمقراطي... يمكن أن تعتبرونني كذلك...
يصمت، ثمّ يضيف:
أنا في الواقع غوليست Gaulliste نسبة إلى شارل دي غول... لقد استعرنا منه مفهوم الأمّة/الدولة، وعددا من المفاهيم الأخرى...
أنظر له في صمت، وهو يتابع...
أذكر بأننا كنا نصطف أمام التلفزيون كلّما كان ثمّة خطاب له... للأسف اليوم، تمّ تحريف مسار شارل دي غول...
ابتسم وهو يتابع:
لا يعني أنني مع كل المواقف السياسية للحزب الاشتراكي الديمقراطي...
يرد، الأستاذ الفيلسوف:
أعتقد بأنه من الغبن أن يكون الواحد منّا مع كل المواقف السياسية المرتبطة بظروف ورهانات اللحظة السياسية وما تفرزه من تطلّعات...
يجيبه، جاك:
فعلا، تصوّر بأننا داخل ذات التنظيم الواحد نساند ونثمن قرارات القيادات، ممّا لا شك فيه، سنشرّع بدون وعي منا، لتقديس القادة وإضفاء معنى من القدسية على القرارات السياسية رغم علمنا بأنّها ظرفية ومرتبطة بمتغيرات... ربما، هي متغيّرات، تمليها طبيعة اللحظة السياسية ذاتها...
يبتسم، ثم يواصل:
لقد ودّعنا التقديس مع لويس الرابع عشر... الممارسة السياسية بشرية بامتياز، أليس كذلك؟ وهو يتوجّه لي بالخطاب...
أمممم، موافقة على رأيك ولكن... أصمت...
ولكن، هذا يتطلّب استبطانٍ وتبنٍ لما تعنيه الثقافة المدنية أو الديمقراطية وهذا ليس أمرا بسيطا وهيّنا في مجتمعاتنا العربية مثلا... الذهنية العربية، لم تتخلّص من فكرة الواحد الأحد، القهّار الذي يملك الحلّ، معه تبدأ الحلول وإليه تنتهي كل الوجوه...

وأنا أتحدّث إلى جاك، أحاول تغيير وجهة الحديث والعودة إلى نقطة البدء، فأقول له:
أنا أفهم كرهك لستالين، اسمح لي أن أقول لك بأن كرهك نابع من موقف انفعالي عاطفي...
يقاطعني وقد احمرّ وجهه، قائلا: هل تنكرين، بأن ستالين قد كان ديكتاتوريا؟
أجيبه: لا أنكر ذلك، فأنا لا أقدّس الرموز ولكن أعترف لهم بمزايا وبمساوئ أفعالهم...
أغيّر وجهة كرسيي وأجلس قبالته، وأنا أقول: لا أحد منّا يمكنه أن ينكر مواقف انفعالية تصدر منه، نحن البشر مركّب عجيب من العاطفة والانفعال والعقل والتعقّل... يهزّ جاك رأسه موافقا، وأتابع...
منذ حين، تحدّثت بكثير من الترّدد العاطفي والوجداني عن شارل دي غول... وجميعنا يعلم بأن شارل دي غول قد تمّت مناهضة حكمه من قبل اليساريين المتشبّعين بالفكر الماركسي الستاليني على وجه الخصوص، ومن نتائج حركة ماي 68 ، استقالة شارل دي غول في 69 ثمّ موته بعد سنة من تاريخ استقالته منفيا... هذا لا ينفي أبدا وطنية الرجل وبناءه لفرنسا واستعادته لمكانة لها بعد الحرب العالمية الثانية، ودعوته لبناء الاتحاد الأوروبي كقوّة ثالثة موازنة لقوّة الولايات المتحدة الأمريكية والاتحاد السوفيتي آنذاك...
هذا الإرث التاريخي المترسّب في المخيال الفردي كما الجماعي هو الذي يقودنا أحيانا، وربما، دوما إلى تسويق مواقف انفعالية قد نبحث لها عن مبررات عقلية أو عقلانية في مرحلة ثانية... بمعنى آخر، أنت في الواقع لا تدافع عن شارل دي غول كشخص، بل تدافع عن معتقدات راسخة بداخلك قد مثّلها الرجل بمعزل عن انحراف مساره السياسي... صدّقني، جميعنا يمارس نفس الشيء بعناوين مختلفة...
إننا في الأصل ندافع عن كينونة ذاتية خاصّة... كينونة بناها كل منّا من موقعه الخاص ومن خلال تجربته الخاصّة، لذا عندما ندافع عن شخص إننا ندافع في ذات اللحظة عن أنفسنا وعندما نناهض شخصا فلأننا نرفض في الأصل المساس بهذه الكينونة التي تميّز وجودنا وتفرّدنا... نحن في الأصل لا نقبل الغير بسهولة ولا نعترف بما له وبما عليه بسهولة... إنه فعل الأنا في صراعها الإنساني بين الذاتية والغيرية... فكّر معي بكل ما قلت يا جاك، ربما تجد بعض المنطق في ما أقول... أنا لا أدافع لا عن مسار شارل دي غول ولا عن مسار ستالين السياسي... ولكن أنظر لهذا وذاك قربا مني وبعدا عني... قد يكون لي نفس موقفك أو نفس ردّة فعلك إن تعلّق الأمر بشخصيات سياسية أو ثقافية أو تاريخية أخرى...
أصمت قليلا وأنا أحاول تحسّس ملامح وجهه لأتبيّن ردة فعله... ثم أتابع:
نحن نتاج أنفسنا، أي تجاربنا أوّلا، ونتاج مجتمعنا وثقافته ثانيا، ثمّ نتاج استعداداتنا النفسية والثقافية في مجال صراعنا مع الانفتاح والانغلاق...
أصمت عندما أرى جاك يلوي عنقه، وينسحب في كرسيه ولا يجيب...
كان الفيلسوف، يهز رأسه، مؤيّدا ومفكّرا بما قلت... ثمّ...

يخيّم الصمت... صمت ثقيل... وأنفاس تتردّد بسرعة تعبّر عن غليان... عن شظايا تتكوّم عند ذاك المنحدر من فوهة المكان... انغمس كل منّا في قعر فجنان قهوته، الفيلسوف وأنا... عدا جاك الذي كان يتطلّع في كل الوجوه التي تحيطه... يصلنا صوته الذي يقطع الصمت الذي كان كل واحد منّا قد تحصّن فيه:
قد أغادر في السنة الجامعية المقبلة...
إلى أين؟ يسأله الفيلسوف...
لست أدري؟ لقد تقدّمت بملف إلى وزارة الخارجية منذ ثلاثة أشهر وأجريت اختبارا... وأنا أنتظر الآن النتيجة... قريبا سيخبرونني، يهمهم...
يرد الفيلسوف بشيء من الاستغراب:
لماذا تترك مكانك بالجامعة؟ أنت أستاذ، ولك رسالة... لماذا هذه النقلة العجيبة؟؟؟...
ثم يبتسم، وهو يقول لجاك مازحا: طبعك اليميني، يغلب عليك... ربّما، ستصلح ما تعتبره انحرافا عن مسار شارل دي غول...
يطأطئ جاك رأسه، ثم ينحني وكأنه يشهد نوعا من الهروب من نفسه، ثمّ يرفع رأسه، وهو يقول:
كان قراري انفعاليا، بعد كل تلك المشاكل التي واجهتها هنا على امتداد السنة الجامعية الماضية... يصمت وهو يطلق زفرة تزعزع الكيان...
فنحية السعيدي/ أوت 2010

الحكومة الجديدة ...انتصار ام التفاف جديد؟



في يوم 14-01-2011هرب الطاغية بن علي و كان ذلك انتصارا عظيما للانتفاضة الشعبية ...و بدات مرحلة جديدة سميتها في مقال سابق بالمرحلة الرمادية الخطيرة جدا على الثورة لانها تمتحنها في وعي رجالها و قدرتهم على ادارة الصراع ضمن العناوين الجديدة ..حكمت مرحلة ما قبل 14-جانفي بالوضوح والوحدة اما ما بعد 14جانفي فهي محكومة بالغموض و محاولات الارباك و محاولات التشتيت و تقسيم قاعدة الثورة
نجح شعب الثورة في البقاء موحدا رغم انسحاب حزب احمد نجيب الشابي من الثورة وانضمامه الى الحكومة و تبنيه قراراتها و الدفاع المستميت عنها ...رفع شعار (ب.د.ب.و التجديد خانوا دمك يا شهيد) تاكيدا على ان هذين الحزبين قد انسحبا من الثورة واصطفا وراء بقايا الطاغية بن علي ..
اليوم و بعد التعديل الوزاري الواسع الذي حقق عددا مهما من مطالب الثائرين .يطرح السؤال مجددا .هل نستمر في المطالبة بتغيير الحكومة واسقاطها ام نعتبر ما حصل كافيا في هذه المرحلة و نعتمد اساليب جديدة في الضغط على الحكومة حتى لا تتراجع عن وعودها ...؟
1-اولا .ان ما تحقق من تعديل وزاري واسع جاء ثمرة لاستماتة الشعب التونسي في الدفاع عن ثورته ..و قد مارس ابناء الثورة ضغطهم من خلال الاعتصام امام مقر الحكومة في القصبة و من خلال انسحاب وزراء الاتحاد العام التونسي للشغل و من خلال الاضرابات العامة الجهوية التي اعلنت في صفاقس و في سيدي بوزيد و في سوسة و غيرها من الجهات و كان ينتظر ان يصل الامر الى العاصمة و الجميع تابع عشرات الالاف التي خرجت في مسيرات ضخمة جابت شوارع المدن التونسية .انني اعتبر التعديل الوزاري الواسع انجازا عبر عن حقيقة الثورة التونسية و عن الرؤية العميقة التي قاعدة الثورة الى الاهداف العليا لها وهي القطع مع نظام بن علي وليس شخص بن علي فقط ..كما ان قرارات حل الشعب المهنية و فك الارتباط بين التجمع والدولة واستقالة الوزراء من التجمع كلها عبرت عن الشعب التونسي ينجز ثورة و ليست انتفاضة فقط ..انه يعي جيدا ان ثورته لن تكتمل الا بالقطع مع بقايا النظام السابق و شبكته التي تغذى منها طيلة نصف قرن كامل ...
2-ثانيا ان منجزات الثورة بعد 14جانفي كانت محفوفة بتحديات اعنف و اشد خطورة من طرد الطاغية ..حيث تغيرت شعارات المرحلة و تغير مطلب الثورة و انقسمت قاعدتها و لو جزئيا و تبنى اعداؤها شعاراتها ..كنا امام تحدي شاق و صعب ...فالشعب وجد امام السيد الشابي و احمد بن ابراهيم اصدقاء الذين تحولوا الى اعداء اليوم ..كان بامكانهما الايدافعا عن حكومة ليس الاشكال في وجودهما ضمنها و انما الاشكال في وجود و جوه الفساد ضمنها واني اعتبر الخطا الاكبر في ذلك الدفاع المستميت منهما اكثر من خطا الدخول الى الحكومة ..اننا بعد 27جانفي امام مرحلة جديدة و تحدي جديد
3-ثالثا..مرحلة ما بعد27جانفي ....ان التحدي الاكبر في هذه المرحلة بالنسبة لابناء الثورة او النقابيين ان يحافظوا على وحدتهم لاننا من الطبيعي ان نختلف في تقييم الحكومة الجديدة ..سيرى بعضنا اننا حققنا النسبة الكبرى من المطالب واننا جسدنا عظمة الشعب وعظمة الثورة و اجتزنا المرحلة الرمادية شديدة الخطورة و سيطالب بالتوقف عند هذا المنجز حفاظا على الثورة وحفاظا على تضامن الشعب التونسي معها ..وهناك من سيطالب بالمواصلة في الاحتجاج الى ان يرحل محمد الغنوشي و تتشكل حكومة انقاذ وطني ..
المطلوب نقابيا للحفاظ على وحدة الاتحاد و على دوره الايجابي في هذه الثورة العظيمة وحمايته من التشتت و الانقسام او الانفجار داخليا ...الحل الضروري والملح هو توسيع دائرة القرار داخل الاتحاد فلا نكتفي بهيئة ادارية وطنية لان ذلك سيشكك في ديموقراطية قرارها و سيثير الكثيرين ضدها و نفتح الباب واسعا امام سباب لا ينتهي و ربما خلط شديد بين ما سياسي و ما نقابي ...انني من موقع التجربة الطويلة داخل الاتحاد اعتبر ان التحدي الاعظم امام هذه المنظمة العريقة والتي شاركت في الكفاح ضد الاستعمار و شاركت في الكفاح ضد الاستبداد بدرجات متفاوتة على مستوى الهياكل ( واقول لمن يصر الان على اثارة مسالة عبد السلام جراد فاننا ناضلنا ضد البيروقراطية منذ سنين و يكفي ان نذكر باضراب شارون عام2005الذي عارضه المكتب التنفيذي الوطني )هذه المنظمة العريقة يجب الحفاظ عليها و الحفاظ على وحدتها و ذلك لا يتم الا عبر توسيع دائرة صنع القرار فلا يكتفى بهيئة ادارية وطنية بل تتم الدعوة الى مجالس جهوية عامة تشارك فيها النقابات الاساسية و المكاتب التنفيذية المحلية ة تتخذ قرارات بعد حورات مطولة ومعمقة تعبر بدرجة كبيرة عن منخرطي الاتحاد العام التونسي للشغل و لايمكن لاي نقابي ان يتملص منها او يدعي انها فوقية ...و بذلك ننجب منظمتنا العظيمة من خطر شديد محدق بها في هذه المرحلة الحساسة ...واني ادعو بكل صدق و وعي و رؤية عميقة الى المخاطر المحدقة بالمنظمة و الثورة الى الاسراع بالدعوة الى مجالس جهوية عامة تسبقها اجتماعات للنقابات الاساسية القطاعية بقواعدها و ادارة حوار واسع مع جمهور شعبنا لتحديد موقف اقرب ما يكون الى الديموقراطية.
4---رابعا اذا استطعنا ان نوسع دائرة القرار فاننا نحمي الثورة و نحمي منظمة الشغيلة و نبتعد عن الانقسامات الخطيرة ...كما اننا سنتبعد عن المزايدات التي يمكن ان تهلك الجميع و تسقط السفينة كلها ..
5--خامسا ان القرار الذي سيتخذ و من خلال متابعتي لتفاعلات الناس مع التعديل الوزاري الواسع سيكون نسبيا و ربما لا نتحصل غلى اغلبية ساحقة في اي اتجاه القبول او الرفض فعلينا ان نتجب التخوين مسبقا ..و علينا ان نتجنب تهم المزايدة ...ان الرؤية الان فيها الكثير من النسبية فلا نسقط مجددا في لعبة الانقسام و لانسقط مجددا في لعبة الانفراد بالقرار و نحن نريد ان نكرس الديموقراطية ...ان يومين يخصصهما الاتحاد لعقد المجالس الجهوية و لعقد مشاورات واسعة داخل هياكله لن تضر بقراره بل على ستمنحه المصداقية و ستمنحه الوحدة و ستمنحه المشروعية و سيقطع الطريق امام اي فتنة داخلية ..هذا ندائي الى الجميع من ابناء الشعب التونسي العظيم الذي اصطفوا مع الاتحاد و ساهموا في اسقاط الطاغية ..الى النقابيين الذين يهمهم كثيرا ان يخرج الاتحاد من هذه التجربة الثورية موحدا و ديموقراطيا و مناضلا ....الى من يدرك ان انقسام الاتحاد في هذه المرحلة الحرجة لن ينفع احد الا اعداء الثورة ...ما زالت مرحلة يتوجب علينا ان نخوضها معا ثم بعد ذلك بامكان كل منا ينفرد بممارسته و تياره و قطاعه...
6---اخيرا ...جاء في الماثور العربي ..من عاش في نعمة ولم يشكر خرج منها لم يشعر ....الجميع يعرف ان الاتحاد كانت له مساهمة كبيرة في اسقاط الطاغية كما لغيره من حماهير الشعب و منظماته المستقلة ...و دور منظمة الشغيلة ظهر جليا في الاضرابات العامة الجهوية التي نجحت بنسب عالية جدا ايام 12جانفي و 13و 14جانفي...و ان تلك النجاحات جاءت بسبب الوحدة النقابية و التنسيق بين مختلف الهياكل و القواعد فلا نفرط في هذه الوحدة .....

Tunisie, Egypte, écrire l'Histoire dans l'urgence. Pourquoi?

the wrath of all Egyptians before giving tomorrow is inevitable; serious enough
threats are beginning to weigh on the young Revolution jasmine. We are not in
writing classical history, the textbooks of tomorrow, we live
History, that we make and we need to understand through grids
empirical. Nothing is fixed, everything is in motion (s), sometimes violent, despairing and
same time stimulating. We welcomed what happened in Tunisia, which takes place in
Egypt, the words, epithets have not missed: Arab Renaissance, first Revolution
democratic history, a divine surprise Egyptian jasmine papyrus ....! We
nor have curbed our impulses of passion, emotions tearful, or even our fantasies
and we were right!
The time to take stock catches up with us, the duty to testify mark its urgency, the
already too high number of deaths remind us to reason. If all began with a
almost serene citizen movement in Tunisia, (we have, nevertheless, counted over a hundred killed
on the eve of January 14) it must be stressed that the terror was almost killed, and the beginnings of
Egyptian protest were immediately bereaved. Mubarak, on behalf of issues
larger geopolitical and financial, wants to pay blood money as
high before leaving. Today, he put his cop chief, Suleiman position
successor, "offering" guarantees required by the North American sponsor and ally
Israel. The prognosis is difficult, the order has not shifted, the alternative yet
outlined, although the optimism is unbroken.
Tunisian assets, from January 14 appeared solid. The "Ben Ali Yields" has
functioned and the "RCD Yields" not quite yet. We thought the Revolution
Tunisia would give himself time to breathe, time to "reinvent" the political and
to enroll in modernity it has chosen and that by creating institutions
as a provisional government Public Hi. Admittedly, we had fished
through pride or too much insurance vis-à-vis intellectual elites engaged in struggle
and we know well. The dictator was removed, the structures of the dictatorship not
yet, far from it. The Tunisian army of 35,000 soldiers is strong, we called it
citizen, probably rightly, and in light of his behavior during the days
decisions that preceded the fall of Ben Ali. We forgot that the dictator did not count
on it to ensure its order mafia, throughout her reign and since 1987 he has
establish a safe system, not to mention police, whose numbers exceed the
quarter million for a population of 11 million, deemed quiet to boot. Ben Ali
ruled with "legitimacy" for the West rassurrante, soothing to the Liberals: I
'm the best bulwark against Islamism. This joke has been used and worn to the
rope, it was like a deflated balloon when Ennahda has demonstrated its
loyalty to the revolution and its order and citizen, Ben Ali has found refuge in
Worst fundamentalists on the planet, the Wahhabi Saudis. The testimonies of these
days, these last hours we talk about serious suspicions against the Caravan
Freedom. It said infiltrated by cops Ben Ali. It is associated with other
occult forces in a business-cons revolutionary. Asked, and the rest
civil society to respect the republican order, the new "President of the
Republic "and its first minister." We "here refers to the other part of the elite
revolutionary to those who demonstrate a sense of state, who are afraid of the vacuum
institutional, who want to limit the political radicalism requiring more "RCD
emerges. "There is therefore a question of national unity government, preparation
peaceful elections to come. In short, we want to reassure and comfort. Who is wrong, who
reason, we do not pit citizens against other citizens. We want
Just remember that all revolutions, the French-Russian, the Chinese
Cuban, had their period of terror, violence, violations of human rights
human person. It is possible that Tunisians can not do without such
slip, but it is even more certain that they provide the means to overcome them
giving substance to the claims of civil society by setting up immediately to
Now the institutions that we mentioned in other sections and we
enumerate here to go fast:
Government Public Hi
Constituent
Constitutional referendum
Legislative and presidential elections.
There are no shortcuts, no compromise is possible. Exit the
Now dictatorship has a price and non-violent: totally dismantle the RCD, purify
completely the police starting to drastically reduce their numbers.
Civil society should never be discharged, or asked to do so and still
less constrained by force.
Egypt saw the reverse process. On the shoulders of the security forces and the army will
weigh the heavy responsibility for the transition, but we already see that people do
are not fooled. They defy the state of emergency, require the departure of Mubarak and reject
already the authority of Omar Suleiman.
We announced the duty to write history in a hurry. Our readers will understand the
meaning of that ambition.
History lesson because all Arab societies are in the school of the revolution
Tunisia and probably Egyptian. They observe, they want to use a
performance expression, the test to be transformed. Women and men, from the Atlantic
the Persian Gulf, via satellite television and social networks, following
carefully and with great emotion, if not passion, which takes place on both
scenes, Tunisia and Egypt. In this participant observation, they say their
wish to see the end of authoritarian states, totalitarian tyrants and archaic
other presidents for life. They want to see triumph and democracy and justice and
freedom. They want to walk tomorrow at different rates and the degree of their
civic consciousness side by side with the Tunisians. And that's probably what upset
we will call the Arab Permanent Revolution, the structural transformation of modernity
and secularization we expected since the second half of last century.

dimanche 30 janvier 2011

Appel à la composition des commissions de réforme et de contrôle dans toutes les villes et villages


Compte tenu de la sensibilité de la période de transition après la chute du tyran Ben Ali et son parti que l'assemblage de corruption et de survie (
Antidémocratique et anticonstitutionnel), qui est entrée active dans les cellules dormantes dans le plan de l'Organisation du Comité central du Parti
Pour recueillir en coordination avec les comités de coordination, les gouverneurs et les chefs de Albuladiat accrédités et plusieurs députés et conseillers
(Qui reçoivent des millions et ils suivent la révolution et la période de transition à travers les chaînes de télévision), en raison de la présence de
La plupart des associations civiques et les communautés locales sous la supervision et Altjmaien Msandua Ben Ali, et en particulier les associations qui ont
Les activités commerciales et de la corruption financière aussi grand que l'eau assemblées Taaddiat et les services agricoles, qui peuvent
Devenir un contributeur à la piscine et des milices et des campagnes électorales et la présence de fichiers corrompus contre eux, que tous sont libres révolution
Tunisie sont nécessaires pour configurer les comités locaux pour la réforme et la surveillance.
Que les objectifs de ces comités sont apostasie avortement sur la Révolution, en particulier dans les petites villes et villages et la création de
Associative travail mental et la société civile et la restauration des associations corrompus de travailler sur l'organisation de réunions
Les élections générales équitable et de donner des opportunités pour les énergies locales Er contaminés corruption des politiques, financières ou administratives.
Les principales tâches de ces comités de surveiller les organisations qui continuent d'exister et géré par Mnashido Ben Ali,
Et la mise en place du système assure la transparence et la liberté d'action et de l'indépendance associative de l'action politique.
Il convient également de mettre en place ce comité des règlements administratifs régissant son activité, ses objectifs et de fournir un fichier de former une association pour faire la
Soucieux de la deuxième phase.

To those who are trying to rebuild their virginity. EXTRACT!


Some media, journalists, artists, bloggers and pseudo intellectuals who succeed and
alike on the sets of TV, on radio waves and the web pages
trying to rebuild his virginity after having endorsed one way or another the
dictator merely by their complicit silence.
The worst they do it in a cynical and vicious manner by manipulation, brainwashing,
misinformation, amplification and sensationalism with questionable publications
they take turns, share and repartagent by sowing panic.
I saw with my own eyes at the Kasbah, in the morning, trying to harangue the crowd
Our Tunisia deep they have ever known. I saw them again, in the afternoon, in
posh cafes Avenue around a pot in a warm and subdued,
concocting their speeches and publications on the web, leaving the men of honor
Tunisia's deep in the hills and damp cold of the Kasbah in insecurity
Total.
The height that some unsheathe the same scarecrow who served the dictator for 23 years
sit at his terror.
You insult the intelligence of the Tunisian!
You cons rowing history
We simply ask you to EXTRACT

CACIQUES ET FLICS VEULENT VOLER AU PEUPLE SA REVOLUTION: IL FAUT LES CHASSER A COUPS DE PIED




Comme je le relatais il y a trois jours, l'ancien Premier ministre, artisan du 7 machin et donc façonneur de la dictature, Hedi Baccouche, s'est installé clandestinement à la Casbah d'où il il tire les ficelles pour voler au peuple sa révolution.
Le seul fait d'avoir mis en garde contre les méfaits de cet homme me valut par sa clique des messages d'une extrême élégance, allant jusqu'aux menaces physiques. Je vous épargnerais leur lecture, mais admirez le style:
Ainsi, un certain Younes Dahmane me traita carrément "de débile, d'exilé raté, de diffamateur et même d'homosexuel qui se fait payer en nature par un homme d'affaires" que je ne citerais pas pour le moment car n'ayant aucune relation avec lui.
Le même Dahmane poussa le ridicule de me menacer en me prédisant "de baisser mon pantalon à la vue de Hedi Baccouche".
Tout le monde sait pourtant que je ne crains pas les menaces, que je n'ai jamais plié l'échine face à la machine policière de Ben Ali et de sa Smala. Ce n'est pas aujourd'hui que quelques déchets de l'humanité, eux-mêmes esclaves des résidus de la dictature vont donc m'impressionner.
Mieux encore, je publierai sous peu comment Hedi Baccouche, qui a continué à profiter de la dictature généreuse envers ses artisans jusqu'à son dernier souffle, a su placer envers contre tout son fils Hassen à Kantaoui et à Salammbô dans le commerce de la plongée sous marine, et bien d'autres glorieux faits d'armes de ce Monsieur qui veut nous expliquer en vain qu'il était victime de Ben Ali depuis 1989.
A propos d'insultes, il en fut de même d'un certain Dr Zyed Baccouche qui, lui, soutint sans rire que j'aurais raté ma vocation.
A la limite, j'accepterais volontiers ses propos si seulement Hedi Baccouche reconnaissait qu'il n'avait pas, lui, rien perdu de ses talents de spoliateur des biens tunisiens et surtout de magouilleur de première.
Donc à suivre, on va bien s'amuser...

ET LA SAINTE NITOUCHE KAMEL MORJANE

Il était presque émouvant, l'ancien ministre des Affaires étrangères lorsqu'il annonça qu'il se retirait de "son poste dans l'intérêt de la Tunisie".
Il était presque menaçant lorsqu'il demanda à mon amie Sihem Ben Sedrine de retirer ses propos concernant l'assistance qu'il apporta aux Trabelsi dans les fuites de capitaux.
Pourtant, pour moi qui demeure extrêmement bien informé, Kamel Morjane est toujours un membre des clans déchus, et ses arrière-pensées concernant sa démission sont les suivantes:
Ce "chevalier blanc" envisagerait tout bonnement au nom d'un clan de caciques du Sahel de prendre la direction du parti destourien (peu importe son appellation) et se présenter à l'élection présidentielle. Ce complot contre la révolution, qui ne veut plus des caciques du parti destourien, comprendrait en outre Fawzi Aouam et Mohamed Meftah.
Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si la fille de Kamel Morjane envisagerait toujours de se marier avec le fils de...Hayet Ben Ali!!!.
Et, cerise sur le gâteau, ce diplomate qui nie s'être enrichi sur le dos de la dictature dispose de 4 villas dont la dernière a toujours deux policiers en faction. Vérifiez-vous-mêmes. Elle se situe à la rue Sadrabaal, dans les jardins de Carthage, à quelques mètres de l'Ecole internationale de Carthage (à gauche en avançant).
Et, son décorateur est celui qui a décoré la Banque EZZEITOUNA de Sakhr Ben Félon Moncef Materi, la villa étant elle-même payée par cette banque Ezzeitouna.
Alors, arrêtons de prendre les gens pour des imbéciles. Car on sait tout!!!

ATTENTION, ECOUTES!!!

Les écoutes téléphoniques continuent de plus belle et sont confiées à Chedli Sahli qui a remplacé Faouzi Jaouahdou. Qu'est ce qui a donc changé puisque le ministre de l'Intérieur Ahmed Friaa a même placé, durant ses quelques jours au poste, en tant que patron des sections spéciales, Mohamed Ali Dhiouech, un protégé de Sakhr Materi, ayant eu maille à partir avec la justice depuis qu'il était en fonction à Bruxelles.
Le nouveau ministre de l'Intérieur, Farhat Rajhi, a tout intérêt à se préoccuper de ces cas et de ces nominations pour le moins inconvenantes car suspectes de connivence avec le régime déchu.
Il devrait en outre s'attaquer au dossier des gouverneurs et délégués tous acquis à Ben Ali et à Leila Trabelsi.
Pour vous donner une simple idée, je pourrais évoquer le cas du gouverneur de Tunis, Mondher Friji. Ce juriste a été promu de Monastir à Tunis à cause de son zèle pour les clans.
Marié à une fille (divorcée de Taieb Mhiri), il fut au service de Leila Trabelsi et Sakhr Materi (terrains, licences, autorisations etc).
Son épouse, qui exerce à Tunis Air depuis 7 ans n'a jamais mis les pieds à son bureau. C'est encore beau d'avoir été au service de Leila, l'usurpatrice recherchée par Interpol...
Enfin, le ministre de l'Intérieur pourrait donner un signal fort à la population s'il se penchait sur le dossier des tortionnaires. Il pourrait au moins en trouver une trentaine dans les archives de "L'Audace".

جنرالات مصر يدعون مبارك للتنحي


ذكرت صحيفة ذي تايمز البريطانية أن اثنين من كبار مسؤولي الأمن في مصر حذرا الرئيس حسني مبارك أمس بضرورة التخلي عن السلطة لتجنب إطالة أمد الاضطراب والعنف في أكبر دولة سكانا في العالم العربي.

وتقول الصحيفة إنه حسب مصدر مقرب من القيادة ورد أن اللواء عمر سليمان مدير المخابرات البالغ 74 عاما، الذي تقلد منصب نائب رئيس الجمهورية أمس، والمشير محمد حسين طنطاوي وزير الدفاع أثارا مع مبارك فكرة أنه ينبغي أن يرحل.

ووصف المصدر مبارك بأنه عنيد ويرفض وضع حد لحكمه الذي دام ثلاثين عاما. لكن البعض رأى في تعيين نائب لرئيس الجمهورية لأول مرة خطوة أولى في تسليم السلطة.

وأشارت الصحيفة إلى أن آلاف المصريين تحدوا حظر التجول وملؤوا شوارع وميادين القاهرة أمس مرددين رفضهم لمحاولات مبارك التشبث بمنصبه بإقالة مجلس الوزراء والوعد بالإصلاح.

وقالت إن المصريين منقسمون حول تعيين سليمان، فهو بالنسبة للبعض إيذان بالعودة إلى الهدوء بعد خمسة أيام من الانفلات الأمني. وبالنسبة لآخرين لم يكن هذا كافيا. وعلق مصدر بأن "مبارك مثل الزوج الذي وافق على الطلاق لكنه ما زال باقيا في البيت، وهذا لن ينفع".

وأضافت الصحيفة أن سليمان يتوقع مكالمة تأييد من واشنطن التي تعتبر اللواء الموالي لها "جزيرة استقرار". واستطردت أن سليمان وطنطاوي يبحثان عن طريقة مهذبة كي يرحل مبارك.

وقال مسؤولون في مصر إن سليمان مستعد لتولي منصبه كرئيس مؤقت، ويراه البعض في الغرب وفي داخل مصر أنه المرشح الأكثر ترجيحا، لكن ليس هناك إشارة على أن مبارك سيوافق على الرحيل

DR MUS: صرخة مصرية موحدة..يسقط يسقط حسني مبارك

DR MUS: صرخة مصرية موحدة..يسقط يسقط حسني مبارك

DR MUS: صرخة مصرية موحدة..يسقط يسقط حسني مبارك

DR MUS: صرخة مصرية موحدة..يسقط يسقط حسني مبارك

DR MUS: صرخة مصرية موحدة..يسقط يسقط حسني مبارك

DR MUS: صرخة مصرية موحدة..يسقط يسقط حسني مبارك

DR MUS: صرخة مصرية موحدة..يسقط يسقط حسني مبارك

DR MUS: صرخة مصرية موحدة..يسقط يسقط حسني مبارك

ETTAJDID France: Compte rendu de la réunion-débat d’Ettajdid France...

ETTAJDID France: Compte rendu de la réunion-débat d’Ettajdid France...: "@font-face { font-family: 'Cambria'; }p.MsoNormal, li.MsoNormal, div.MsoNormal { margin: 0cm 0cm 10pt; font-size: 12pt; font-family: 'Tim..."

LA RÉVOLUTION DÉVOYÉE


LA RÉVOLUTION DÉVOYÉE

Houcine BARDI

« Il fait une révolution parce que cet Etat est trop puissant, mais le résultat est de le rendre plus rationnel, plus commode, plus utile, plus utilisable : alors l’homme ne souffre plus. Il accepte, ô combien, cette autorité maintenant qu’elle est devenue plus rationnelle et que les faux plis, faux pas, arbitraires des fonctions ont pour un temps disparu. Alors l’Etat peut reprendre sa marche en avant dans la conquête de la société, de l’homme. Jusqu’à une autre crise provenant de nouvelles incommodités ou impuissances…»

J. ELLUL, Autopsie de la révolution, p. 191.



Les événements se succèdent à un rythme déconcertant en Tunisie. Après le départ, le 14 janvier 2011, du dictateur Ben Ali et sa famille mafieuse, emportant dans leur fuite poltronne une bonne partie (une tonne et demie !) de la réserve en or de la Banque Centrale de Tunisie, on assiste actuellement à une opération planifiée visant à étouffer l’élan vital du peuple tunisien, qu’on qualifierait, sans risque d’exagération, de tentative d’Interruption Forcée de la Révolution. Comme lorsqu’une jeune femme, belle et libre, subit l’avortement imposé par les siens pour sauver la fausse vertu de la tribu « déshonorée ».

Vous vous rappelez tous le « coup d’état chirurgical » —comme disaient avec emphase les chiens de garde du régime défait— qui a permis au dictateur déchu de s’imposer à la tête de l’État, une certaine nuit du 6 /7 novembre 1987, en hypothéquant, 23 ans durant, le changement profond tant espéré par les tunisiens.
Une manœuvre encore plus pernicieuse est à l’œuvre aujourd’hui en Tunisie. Elle vise, mutatis mutandis, à rabaisser le plafond des revendications populaires, en arguant du désordre qui guette, du populisme menaçant, des extrémismes qui pointent, et en substituant la « goule » de l’intégrisme islamiste que brandissait, naguère, systématiquement l’ancien régime (pour faire peur à tout le monde et empêcher ainsi le changement) par l’épouvantail de l’armée « s’apprêtant à s’emparer du pouvoir à tout moment ».
Le prétendu « Gouvernement d’Union Nationale » est une énorme supercherie qui abrite en son sein les forces de résistance rétrograde de l’ancien régime despotique. Les partis d’opposition ultra-légitimistes (ATTAJDID et le PDP) sont en train de participer de cette entreprise (le FDTL, à son honneur, a refusé de participer à cette grotesque mise en scène à laquelle l’UGTT avait déjà opposé une fin de non-recevoir). Ils commettent, ce faisant, une grossière et inexcusable faute politique (et non une simple erreur !) en continuant de s’agripper à cet ersatz de GUN, contre la nette volonté populaire réclamant l’extirpation du RCD du paysage politique tunisien.
Ces partis auxquels échoient des strapontins vermoulus dans la formation gouvernementale actuelle, espèrent sans doute « cueillir », un tant soit peu, les « fruits politiques de la révolution », pour « bien se positionner » dans la perspective des prochaines élections législatives et présidentielle. Foutaises, leur dira-t-on. Celui qui engrangera « la mise », n’en déplaise à messieurs CHEBBI et AHMED IBRAHIM, n’est autre que le RCD défait dominant —contre toute logique et attente— ce gouvernement fantoche de désunion nationale, de la tête aux pieds.
On veut nous faire croire que ce qui importe c’est le résultat [À titre d’exemple voir la déclaration pathétique de M. CHEBBI (PDP) à sa sortie du 1er conseil des ministres du GUN, ainsi que ses innombrables autres interventions télévisées ; il ne passe pratiquement pas un jour sans que ce ministre n’intervienne sur les chaines nationales ou satellitaires ; l’homme s’est érigé en super-défenseur têtu et acharné du GUN —un porte-parole bis autoproclamé—, à telle enseigne que l’on s’interroge quel temps lui reste-t-il pour l’exercice de sa fonction ministérielle !] Ils veulent dire par là, la réalisation des réformes politiques dont le pays a urgemment besoin, abstraction faite de ceux qui les conduisent. Nous leur répondons fermement : celui qui peut le plus peut le moins ; le peuple tunisien qui a réussi à faire fouir lâchement le dictateur sanguinaire, est aussi bien capable de mettre en mouvement —à travers ses ressources humaines présentes entre autres au sein même des ministères— les réformes dont la Tunisie a grandement besoin, et de contraindre démocratiquement au silence le rassemblement inconstitutionnel despotique (RCD) en tant qu’instrument coercitif ayant systématiquement servi les choix liberticides et criminels de l’ordre dictatorial. Faire appel, ou pire encore se soumettre docilement à l’état de fait imposé par les caciques du régime dictatorial, qui se sont —comme par l’effet du Saint Esprit— convertis, en l’espace d’une nuit, en « moteurs du changement », équivaut à offrir aux vaincus de l’ancien régime, un canot de sauvetage (une sorte de Radeau de la Pieuvre) leur permettant de se recycler à bon compte au sein de l’ordre démocratique naissant et, par là-même, voler (qui veut dire au sens juridique : la soustraction frauduleuse des biens d’autrui) au peuple les fruits de son labeur révolutionnaire.
Sous d’autres cieux où l’honneur aurait encore un sens, (on pense particulièrement au Japon) ces vaincus de la dictature se seraient tout bonnement fait hara-kiri. Mais l’honneur ne s’acquiert pas. Ceux qui en sont intrinsèquement dépourvus disparaitront sans en connaître jusques même la signification…
Ceci participe, à nos yeux, d’une conception générale renvoyant à une nécessaire moralisation / « éthicisation » de la vie politique tunisienne. Ceux qui ont pratiqué —directement ou indirectement y compris à travers le silence coupable— le mensonge érigé en système de gouvernement ; l’usurpation permanente de la souveraineté populaire ; le pillage et le crime politique organisé, durant presque un quart de siècle, sont à tout jamais discrédités aux yeux des tunisiens et ne pourront en aucun cas se reconvertir, après coup, pour se farder des vertus de la réforme. Leur chef de bande criminelle, se terrant actuellement chez ses amis saoudiens, s’y est essayé, en vain, lors de ses télévisuelles élégies pré-funèbres.
En un mot, il s’agit tout simplement d’être pour ou contre l’assainissement de la vie publique et de l’espace politique tunisiens. C’est la condition sine qua non d’une réelle réhabilitation de la/du politique dans notre pays. Nous ne sommes certainement pas de l’avis de Saint Just qui avait prôné : « Pas de liberté pour les ennemis de la liberté ». Cependant, nous défendrons jusqu’au bout et de toutes nos forces le droit du peuple tunisien à préserver les acquis de sa révolution, et à se prémunir contre toutes les tentatives de confiscation et d’appropriation au rabais, d’où qu’elles viennent, du RCD comme des partis dits de l’opposition démocratique.

La phase actuelle est une phase d’affirmation des objectifs révolutionnaires. Personne ne peut dénier au peuple tunisien la légitimité d’une pareille posture. Essayer d’imposer aux vrais acteurs de la révolution, à peine affranchis de la dictature, une sorte de course contre-la-montre pour la constitution d’un gouvernement de recyclage profitant essentiellement aux vaincus est, disons-le clairement et sans le moindre détour, on ne peut plus criminel eu égard à la chance inouïe qui s’offre à notre peuple d’obtenir ce dont il a toujours rêvé d’avoir, dès avant même l’indépendance : la liberté.
Un peuple qui a enduré le despotisme notamment au cours des deux dernières décennies, a le droit de se hâter lentement dans la construction de son ordre démocratique nouveau. Un lent processus d’appropriation des espaces publics est indispensable pour faire dégager les visées profondes de la volonté populaire. En d’autres termes, la formation structurée de l’opinion publique doit « prendre son temps » pour se constituer et prendre forme sans avoir à se soucier de qui « expédie » les réformes politiques urgentissimes s’imposant à tous. Or, l’actuel gouvernement (GUN), de par le passé dictatorial notoire et insultant de la majorité écrasante de ses membres, s’est ostensiblement érigé en obstacle sur le chemin de cette construction qui devrait, en principe, s’opérer dans la confiance. Comme le rappelle à juste titre le Dr BEN JAAFAR (FDTL) « On ne fait pas du neuf avec du vieux » (L’Humanité, 21/01/11).
Les réformes dont il s’agit [entres autres : reconnaissance des partis interdits, levée des interdits sur la liberté de la presse et des médias, amnistie générale, réforme du code électoral, de la loi sur les partis et leur financement, de la loi sur les associations, indemnisation des familles des martyrs, etc.] constituent les préalables nécessaires à l’instauration du régime démocratique, lequel ne pourra prendre corps que dans la mesure où le débat argumentatif (rationnel) puisse se déployer pleinement et librement dans des espaces publics pluralistes (démocratiques) débouchant sur le choix d’une majorité parlementaire librement et démocratiquement choisie par des électeurs avertis…
L’obstination du GUN (dans sa composition majoritairement RCDiste précédemment évoquée) à vouloir se maintenir contre la volonté populaire est en train de faire perdre au peuple tunisien un temps extrêmement précieux, et le fait dévier délibérément des tâches fondamentales qu’il est appelé à réaliser. Ce succédané à la Kerenski (la réédition de l’histoire sous forme de farce) est désormais L’obstacle majeur sur la voie de la construction démocratique viable et durable en Tunisie. Sa chute est par conséquent le préalable à tout processus démocratique authentique dans notre pays.

La question à laquelle on se propose d’apporter des éléments de réponse est la suivante : qu’est-ce qui fait se maintenir en place ce gouvernement impopulaire, non représentatif et non légitime ?

Il convient tout d’abord de poser ceci : le GUN a pour tâche —non dite, il va de soi— de mettre rapidement un terme à l’effervescence révolutionnaire, de manière à ce que les acquis et les transformations profondes, notamment politiques, que pourrait réaliser le peuple tunisien, ne puissent pas déstabiliser la région (Maghreb), voire même tout le monde arabe. Il faut que la « parenthèse » révolutionnaire se referme le plus rapidement possible, sans trop de dégâts pour les « régimes modérés » (sic) et sans perte significative d’influence pour les américains et leurs alliés.
La notion de plafond des exigences révolutionnaires nous aidera à comprendre les vrais enjeux géostratégiques qu’implique la révolution tunisienne.
C’est un lieu commun que d’affirmer que les revendications populaires atteignent un niveau très élevé pendant les périodes révolutionnaires. Lorsque les États suivent le cours de leur évolution normale, les revendications économiques, sociales ou politiques, sont presque toujours « restreintes ». Elles peuvent porter sur des augmentations de salaires ou des aides sociales, le retrait d’une loi ou le changement de la position gouvernementale par rapport à telle ou telle question, l’exigence du départ d’un ministre, etc.
Ces revendications sont dites restreintes parce qu’elles ne remettent pas radicalement en cause le statu quo, les équilibres en présence. L’outil dont disposent les sociétés démocratiques, pour sanctionner « sévèrement » les échecs gouvernementaux est, soit le vote majoritaire contre les sortants, soit l’abstention massive. Les manifestations dans la rue, même avec des millions de participants (la réforme sur les retraites…) ne semblent pas avoir une réelle incidence quant à l’infléchissement significatif des politiques impopulaires menées par des majorités issues d’élections démocratiques. Cette sanction ne devient « efficace » que lorsqu’elle aboutisse au changement de majorité, ou l’élection d’un président issu de l’opposition.
Dans les périodes révolutionnaires, les masses opèrent un renversement des rapports de force qui fait littéralement exploser les cadres habituels de la revendication parcellaire et restreinte. Les gouvernants n’étant plus en mesure de maintenir l’ordre établi contesté par la majorité, un changement de régime s’impose et avec lui les règles du jeu politique, de la répartition des richesses, etc. généralement pour tendre vers plus d’égalité, de liberté, de justice et de démocratie…
Le plafond des exigences révolutionnaires est le plus souvent fixé pendant la destruction de l’ancien régime, dans le feu de l’action d’anéantissement. En effet, c’est à ce moment-là que la rupture s’accomplit de la manière la plus nette en opposant frontalement à l’ordre ancien les mots d’ordre (ce concentré de revendications radicales) résumant les aspirations des révoltés. Lesquelles aspirations ont été, en Tunisie, quasiment les mêmes que celles scandées dans pratiquement toutes les précédentes révolutions qu’a connues l’humanité : justice sociale, dignité, liberté notamment politique, égalité, rejet de la corruption, rejet de la dictature, rejet du parti unique (de fait en Tunisie), etc.
Nous sommes là au faîte d’un projet de refondation globale. Les peuples ont, en effet, cycliquement besoin de se régénérer en s’injectant du « sang neuf » dans le corps social, leur permettant de s’immuniser contre les dangers qui les menacent en permanence et qui ont pour noms : l’injustice, le despotisme, la dictature, l’oppression, l’exploitation, etc. De même qu’elles en ont besoin pour affronter l’avenir de plus en plus complexe et réinventer les conditions de possibilité d’un vivre en commun plus humain et plus juste.

Pour résumer la précédente digression, nous dirions qu’il y a une différence de nature entre un gouvernement résultant d’élections concurrentielles organisées dans le cadre du jeu démocratique ordinaire, et un gouvernement qui serait issu d’une révolution. La « feuille de route » de ce dernier est incomparablement plus évoluée, plus exigeante et plus contraignante.

Arrivé à ce niveau de notre analyse, une question subsidiaire se pose : où en sont les « partis gouvernementalistes » (PDP, ATTAJDID) de ces exigences révolutionnaires au plafond exceptionnellement élevé ?

Précisons au préalable que ces deux partis, au même titre d’ailleurs que tous les autres partis politiques tunisiens, (pour des raisons très complexes irréductibles à la seule donne oppressive imposée par la dictature) ne sont pas au vrai sens du mot des partis de gouvernement. La « gouvernementalité » suppose, en effet, outre un programme d’actions cohérent, la présence (au sein des partis qui y aspirent) d’hommes d’État, de responsables, de cadres et de techniciens qui ont une réelle maitrise (ou du moins une connaissance suffisante) des rouages de l’appareil étatique, et qui seraient en mesure de gérer rationnellement les affaires de la cité à tous les niveaux (socio-économiques, politiques, culturels, diplomatie et affaires étrangères, etc.). Pour le dire très rapidement, ces deux partis (au même titre d’ailleurs que les autres composantes de l’opposition tunisienne) ne sont pas outillés pour exercer le pouvoir. Nous ne portons pas, en disant cela, un jugement de valeur sur cette incapacité, et nous irons jusqu’à concéder à ceux qui s’en prévalent, que la gouvernance est tributaire d’un apprentissage, non seulement en fréquentant les grandes écoles (telle que l’ENA), mais également en « fréquentant » les gouvernements… sans pour autant que l’on nous fasse forcément admettre que « le métier de coiffeur s’apprend en confiant les têtes des orphelins aux apprentis-coiffeurs » (proverbe dialectal tunisien voulant dire que c’est toujours au détriment des plus faibles que les forts acquièrent et se prévalent de leur force)
Ceci étant dit, revenons à la manière dont les « partis gouvernementalistes » ont appréhendé les exigences révolutionnaires des tunisiens, non sans rappeler au passage que leur rôle dans la chute du dictateur a été quasiment insignifiant (en comparaison, par exemple, avec celui joué par la centrale syndicale UGTT ou l’Ordre National des Avocats).
Ces partis ont accouru à l’appel des survivants du régime défait, en charge de la composition du GUN (gouvernement d’union nationale), avec une rapidité qui laisse, le moins que l’on puisse dire, pantois. Comme si en dehors de GHANNOUCHI (premier ministre) point de salut, et au-delà du RCD le néant.
On ne s’attardera pas sur ce que d’aucuns qualifieraient de « soif maladive de pouvoir » pour expliquer cette galopade ubuesque…
Ces partis qui, comme on vient de le rappeler, se trouvent être dépourvus des compétences indispensables à l’exercice concret du pouvoir ; dépourvus également de la moindre assise sociale pouvant leur fournir le soutien dont ils auraient besoin en cas de négociation ou de mise en jeu des rapports de force… décident quand même de se maintenir dans une formation gouvernementale dont le chef n’est autre que le premier ministre du dictateur, qui plus est entouré de non moins de treize ministres issus du RCD (le parti unique de fait du dictateur déchu), dont les ministères de souveraineté sont détenus par des figures emblématiques de la dictature… et, « la cerise sur le gâteau », en l’absence de la seule organisation pouvant prétendre à une représentativité populaire significative, l’UGTT à laquelle est venu « s’arrimer » le FDTL, lesquels ont refusé de participer à cet ersatz de « gouvernement d’union nationale ». Sans compter bien évidemment les partis et associations relégués par l’ordre dictatorial en marge de la légalité.

Nous nous sommes précédemment attardés sur la « captation » politicienne par le prétendu GUN, de la mise en œuvre des réformes urgentes, que même le dictateur avait insinué —lors de sa dernière clownesque mise en scène télévisuelle— vouloir entreprendre s’il lui était donné de rester au pouvoir. Ces mesures urgentes constituaient « l’horizon indépassable » pour tout candidat à la gouvernance dans l’immédiat après-révolution. Un strict minimum d’honnêteté et de bonne foi devrait en principe dissuader quiconque, parmi les actuels gouvernants, d’essayer d’en tirer la moindre fierté injustifiée. Ce qui ne va pas sans nous rappeler, au passage, la devise Nietzschéenne selon laquelle : « Il ne faut se mettre que dans des situations où il n’est pas permis d’avoir de fausses vertus… » (Le crépuscule des idoles). Ceux qui ont annoncé ces mesures n’ont fait que proclamer/formaliser ce que la révolution du peuple tunisien avait déjà accompli. En un mot leur geste est synonyme d’une simple prise d’acte gouvernementale du fait révolutionnaire, et rien de plus.

Mais au-delà de la mise en œuvre formelle desdites réformes préalables, c’est l’esprit dans lequel elles sont engagées qui mérite de notre part la plus grande attention. Contrairement à ce qu’essaye maladroitement de dissimuler CHEBBI & Co, avec une particulière mauvaise foi, l’identité des acteurs importe au plus haut point. Elle implique un état d’esprit ou de rupture ou de continuité, avec l’ordre ancien. La captation par voie de reconversion versus la transformation. Tels sont les termes de la démarcation en cours.
La reconversion dont il s’agit est double : reconversion des serviteurs de l’ancien régime en « concepteurs/réalisateurs » de la transition démocratique ; et reconversion d’une partie de l’opposition « légitimante du GUN » en « partis de gouvernement » qui n’est autre en réalité qu’une cinquième colonne du « tassement » de la révolution.
En effet, pour les uns (les forces révolutionnaires et apparentées) il s’agit avant tout d’affirmer haut et fort la volonté de changement radical via une rupture non seulement organique mais aussi —peut être surtout— symbolique (dans le sens sociologique et psychanalytique) avec l’ancien régime et tout ce qu’il représente.
Pour les autres (les réformateurs patentés —PDP, ATTAJDID—, à ne pas confondre avec les réformateurs raisonnés —le FDTL et l’UGTT), il s’agit avant tout de « prendre place » coûte que coûte et aussi rapidement que faire se peut, dans le dispositif de transition en vue de se faire largement connaître —mass-médias aidant— auprès des Tunisiens (ce qui est légitime en soi), et surtout de prouver aux traditionnelles grandes puissances alliées de l’État tunisien (l’administration américaine et la France essentiellement) leur « sens de la responsabilité » de la « mesure » et de la « modération ». Ce qui doit être traduit par ceci : la Tunisie vous restera on ne peut plus fidèle et le changement ne sera nullement un chamboulement ; il ne dépassera pas, rassurez-vous, un certain seuil qui pourrait favoriser la résurgence de l’islamisme radical, ou ressusciterait le communisme. Nous sommes, les entend-on presque dire, votre vraie soupape de sûreté contre tous les risques de déviation « populiste » qui ferait basculer la Tunisie dans le camp des « ennemis de l’Occident ».
Prendre conscience de ces enjeux géostratégiques nous aide à identifier clairement les lignes de démarcation entre les deux blocs actuellement en gestation sur la scène politique tunisienne.
Le statut de la Tunisie dans l’échiquier régional et international a toujours été défini sur la base de ce que l’on pourrait appeler « La Doctrine Bourguiba » ; grosso modo, la Tunisie alliée sûre de l’Occident. Il s’agit là d’un choix non seulement pragmatique, mais aussi idéologique reflétant la conception que se faisait Bourguiba de la modernisation. L’Europe étant perçue comme étant non seulement Le siège par excellence de la puissance (militaire, scientifique, technologie, et politique), mais également La source exclusive de la rationalité et des lumières dont a besoin la Tunisie pour se construire…
Le régime de Ben Ali n’a fait que jardiner, tout en les caricaturant, ces choix stratégiques réfléchis. Il en a fait son fonds de commerce, « moussé » à souhait, pour asseoir sa domination sur le peuple tunisien. À ce propos, s’il est un reproche à faire aux « occidentaux » ce serait celui d’avoir cru, avec une naïveté feinte, aux mensonges éhontés du régime de Ben Ali en ce qu’il serait un « rempart contre l’intégrisme-terrorisme », et de n’avoir à aucun moment accrédité, un tant soit peu, les « thèses » des défenseurs des droits humains et de l’opposition tunisienne concernant la nature dictatoriale-mafieuse du régime.
C’est le souci de préservation de ce « pré-carré », minuscule fut-il, contre toutes les éventualités imprévisibles et incontrôlables, qui a fait que la France ait pu continuer à soutenir jusqu’au bout le dictateur déchu. C’est comme si elle était ligotée, incapable de croire ou même d’admettre la possibilité d’un après Ben Ali.
Quant aux Américains, incomparablement plus pragmatiques, ils ont in extremis pris la réelle mesure de l’irréversibilité du changement en cours, et en ont immédiatement tiré la conclusion, la seule, qui s’imposait, à savoir le lâchage de celui qui a toujours été sourd et imperméable à leurs « préconisations », et qui était sur le point de leur faire perdre un allié précieux dans le Maghreb et la Méditerranée. Le dictateur, dans un acte volontariste désespéré, avait tardivement montré patte blanche à ses maîtres de la Maison-Blanche, mais alors il était trop tard. Il lui a été, donc, infligé conséquemment le châtiment réservé aux dictateurs qui refusent de « jouer le jeu » en temps utile, c'est-à-dire passer « le relai » et permettre la transmission —et non plus la transition— du pouvoir « dans des conditions normales » à un autre futur dictateur, moyennant les classiques réformettes politiques homéopathiques…
La peur panique instantanément intériorisée par les Américains (encore une fois, en opposition avec l’incommensurable « aveuglement » français) portait, justement, sur cette « ouverture » sur l’inconnu. L’oncle Tom n’aime vraiment pas que les choses échappent à son contrôle, et il est capable de prouesses acrobatiques pour reprendre les choses en main.
L’armée tunisienne, qui a été l’objet du plus grand mépris de la part du dictateur déchu, qui l’avait réduite en nombre (40 000 contre 140 000 policiers), en budget, en influence et en prestige, ne pouvait donc que « faillir » à la fidélité qui lui était exigée de la part de Ben Ali.
La chute du dictateur étant alors imminente, il fallait rapidement passer au plan « B » et mettre en place un dispositif gouvernemental, soutenu il va sans dire par l’armée, et qui rattrape la loupée de « transmission de pouvoir » qu’a fait bêtement avorter le dictateur par son obstination stupide à vouloir se maintenir coûte que coûte à la tête de l’Etat.
Le GUN (Gouvernement d’Union Nationale) de GHANNOUCHI & Co est l’outil de ce rattrapage. La recomposition se faisant autours du « noyau dur » qu’est le RCD recyclé (non plus instrument de coercition, mais vecteur de changement démocratique), de l’armée (réhabilitée en tant que « sauveuse » et gardienne de l’ordre républicain), de « l’opposition démocratique récupérable » (faire-valoir d’une « transition démocratique » acceptable par les bailleurs de fonds de la Tunisie…), et quelques figures responsables et « fréquentables » de la « société civile » (M. BOUDERBALA et Mme TLATLI).

C’est ce « savant dosage », concocté par qui on sait (la visite de trois jours, en Tunisie, du sous-secrétaire d'Etat américain pour le Proche-Orient, le sinistre Jeffrey FELTMAN, est à même de convaincre les plus sceptiques), qui fourni au GUN cette apparente assurance dans son acharnement à se maintenir aux « commandes transitoires » de l’Etat. Le RCD est loin d’être défait et ses réseaux tentaculaires n’attendent que le moment propice pour revenir « rénové » et débarrassé de ce qui l’avait « souillé à l’insu de son plein grès » ; l’armée « sage et raisonnable » bénéficie de l’appui de tous « les amis » de la Tunisie (USA en tête) et fait brandir savamment les menaces du désordre, d’anarchie, d’instabilité, du crime organisé par les bandes armées « qu’on a vu sévir » à titre d’exemple menaçant ; les représentants de « l’opposition démocratique » (ATTAJDID et PDP) remplissant parfaitement leur rôle légitimant… et les régimes arabes demeurant à l’abri de la contagion.
Poussons plus avant les implications de ces considérations géopolitiques pour essayer de comprendre ce que l’on veut dire exactement par « ouverture sur l’inconnu ».
Afin d’empêcher que la Tunisie ne puisse, justement, « s’ouvrir » à d’autres perspectives que celles permises par les puissances tutélaires, on lui appliquera la « règle » du tiers exclu : deux choix, pas un de plus, s’offriraient aujourd’hui aux tunisiens :
Celui, tout d’abord, pragmatique s’inscrivant dans le droit fil de la « doctrine Bourguiba » et qui confortera les Américains et leurs alliés dans leurs choix stratégiques afférents au monde arabe, dont la contrepartie sera le renforcement (peut être même le doublement) des aides américaines et européennes à destination de la Tunisie.
Celui, ensuite, chauviniste-belliqueux, rompant avec la traditionnelle allégeance tunisienne à l’« Occident », et qui ferait de la Tunisie un allié probable de l’axe Iran – Syrie – Hezbollah. Les conséquences se déclineront ici en deux temps : celui de l’intervention de l’armée tunisienne pour imposer le respect de ladite « doctrine » avec, le cas échéant, le soutien « des voisins arabes », et au cas où celle-ci échoue (il faut parer à toutes les éventualités y compris les plus invraisemblables), recourir à « la preuve par Gaza » : l’asphyxie économique et politique de la Tunisie. Le tout pour faire comprendre aux « radicaux » que ce choix serait purement et simplement suicidaire.
C’est, vous l’avez compris, la reproduction subconsciente —à l’heure de la mondialisation capitaliste— du conflit (discorde) « BEN YOUSSEF / BOURGUIBA » qui avait éclaté, souvenez-vous, la veille de l’obtention par la Tunisie de l’autonomie interne (1954). Avec tout de même cette différence de taille que l’actuelle « discorde larvée » est —en tout cas jusqu’à présent— dépourvue d’identifiants personnels. On n’a toujours pas l’équivalent des deux grands leaders du mouvement d’indépendance nationale.
Sommes-nous véritablement contraints de suivre exclusivement un de ces deux « chemins » ? Nous ne le pensons pas. La frêle révolution des AHRÂR tunisiens peut se frayer une tierce voie altermondialiste non-belliqueuse soucieuse en premier lieu de construire l’Etat de droit démocratique qui se déclinera sur le mode d’un double nivellement : vers le haut s’agissant des droits civils, culturels, politiques, économiques et sociaux, des citoyens libres et égaux ; et vers le bas s’agissant de l’Etat qui doit scrupuleusement se soumettre à la loi et au droit. Elle doit en second lieu adopter fermement une posture critique à l’égard de l’ordre mondial ultra-capitaliste et hyper-individualiste en se rangeant sans ambiguïté du côté de ceux qui luttent pour davantage de justice et d’égalité dans les rapports internationaux, en particulier Nord-Sud.
Ni les américains, ni a fortiori les français, n’ont aidé (c’est tant mieux d’ailleurs !) le peuple tunisien à accomplir sa révolution. Obama a certes pris clairement position en temps relativement utile (en comparaison avec le sinistre gouvernement Sarkozy qui, le 11 janvier 2011, a proposé « généreusement » par la voix de sa ministre des affaires étrangères, rien moins que de prêter main forte à la dictature en vue de mater « proprement » la révolte grandissante) en faveur « des légitimes aspirations à la liberté du peuple tunisien », mais cela ne dédouane guère les USA de 23 ans de soutien inconditionnel à la dictature. Versons-nous dans le ressentiment, en disant cela ? Pas le moins du monde. Ce qui nous intéresse, en tant que tunisiens fraichement libres, c’est surtout l’avenir. Un avenir affranchi de la tutelle ou de la suzeraineté de qui que ce soit. Autrement dit, notre libération n’est pas (et ne doit pas être perçue) comme dirigée (agressivement) à l’encontre de l’Autre, mais, en empruntant le langage foucaldien, soucieuse de soi.
Une « voie médiane » (comme aiment à le dire les taoïstes) transcendant le clivage précédemment identifié, est donc possible. Les « amis » de la Tunisie —gageons qu’ils l’aient enfin compris— n’ont nullement besoin d’assurances ou de garanties que certains s’en autoproclament les « fournisseurs ». Ils se doivent, par contre, de faire « pénitence » en accordant leur « confiance » au devenir autonome de la révolution tunisienne, laquelle a montré au monde entier, non seulement qu’elle est d’une modernité forçant l’admiration, mais surtout qu’elle est mature et suffisamment dotée de sagesse et de bon sens pour éviter les excès contreproductifs.
C’est pourquoi nous ne pouvons réprimer l’envie de dire ceci, en guise de conclusion : de grâce, « amis de la Tunisie », épargnez-nous le brandissement ridicule de la « goule-armée » qui, sous prétexte de maintien de l’ordre et de remplissage du vide institutionnel, tente d’imposer pernicieusement une laisse invisible au désir de liberté des tunisiens. Et dites à messieurs les ministres du GUN (leur chef autoproclamé en tête) tout autant qu’au Chef d’état major des armées de terre, d’arrêter leurs gesticulations grotesques au sujet de la restauration dictatoriale comme seule alternative à ce « machin » de GUN… Durant toute sa vie moderne, notre peuple a été traité, au mieux en prodigue, au pire en mineur, alors qu’il vient de prouver de manière étonnante qu’il est on ne peut plus majeur, capable comme le dit Kant de sortir de l’état de tutelle dont il est lui-même (mais aussi avec d’autres… suivez mon doigt) responsable, avec une capacité insoupçonnée —de la part aussi bien de ses bourreaux et leurs amis que de ses propres élites— à se « servir de son entendement sans la conduite d’un autre » (E. Kant : Vers la paix perpétuelle. Que signifie s’orienter dans la pensée ? Qu’est-ce que les Lumières ?, GF-Flammarion, p. 43

A quoi joue Mohamed Ghariani (Ex-secrétaire général du RCD) ?


L’ancien secrétaire général du Rassemblement constitutionnel démocratique (Rcd), le parti de Ben Ali, multiplie les interventions médiatiques. Qui est cet homme et que cherche-t-il?
Ghariani assure, à qui veut l’entendre, que Ben Ali, le président du Rcd, a instrumentalisé le parti et l’a engagé dans des voies détournées. Il est pourtant l’une des dernières personnalités que le président déchu a reçue, le 12 janvier, deux jours seulement avant sa fuite glorieuse en Arabie saoudite. Cherchez l’erreur…


Un apparatchik habitué aux manœuvres de propagande
Le soir du 13 janvier, Ghariani et ses collaborateurs ont mobilisé les milices du parti qui sont descendues dans les rues pour scander le nom et brandir les portraits fraichement imprimés du dictateur. Cela s’est passé quelques minutes après le discours où ce dernier a lancé aux Tunisiens: «Je vous ai compris». Ce soir là, Ghariani a mobilisé plus de 500 voitures de location et des milliers de militants du Rcd pour essayer de tromper l’opinion et éteindre la flamme de la révolution qui grondait dans le pays. Simple routine pour cet apparatchik habitué aux manipulations et aux manœuvres de propagande.
Ce que l’on doit savoir à propos de Ghariani c’est que ce natif de Kairouan est un proche du conseiller spécial de l’ex-président Abdelaziz Ben Dhia. Il fait la connaissance avec Sakher El Materi, le gendre de Ben Ali, en Grande-Bretagne, lorsqu’il était ambassadeur dans ce pays. C’est El Materi qui a tous fait pour que Ghariani revienne à Tunis. Il a d’abord été nommé, en 2006, conseiller à la présidence de la république chargé de l’information, à la place d’Abdelwahab Abdallah, avant d’être promu secrétaire général du Rcd pour préparer la campagne électorale de Sakher Materi pour les législatives d’octobre 2009.


Au cœur du réseau de Sakher El Materi
Le fait que le frère même de Ghariani s’est vu attribuer la représentation d’Ennakl, concessionnaire des voitures Audi, Volkswagen et Seat pour la région de Kairouan, via la société Noor Auto Kairouan, est un indicateur assez éloquent de l’imbrication des intérêts politiques et économiques entre Ghariani et El Materi d’un côté, et le Rcd et la société Ennakl de l’autre. De là à parler de concussion, il y a un pas que la commission nationale d’enquête sur la corruption pourrait faire.
Ghariani se positionne aujourd’hui en sauveur du Rcd. En se présentant ainsi en simple cadre d’un parti politique, il cherche à faire oublier sa forte implication dans le système Ben Ali dont il essaie aujourd’hui de se désolidariser.
Les mauvaises langues vont jusqu’à soupçonner Ghariani d’œuvrer en catimini pour déstabiliser le gouvernement d’union nationale et provoquer des désordres, prélude à un retour au premier plan des Destouriens.
Quoi qu’il en soit, Ghariani, qui se trouve au cœur d’un réseau dédié à la promotion de la carrière politique de Sakher El Materi, ne tardera pas à être écouté dans le cadre des enquêtes diligentées sur les prévarications et la corruption de l’ex-clan au pouvoir.
R. K.

(Source: kapitalis.com)

بيان فروع الرابطة التونسية للدفاع عن حقوق الانسان

بيان رؤساء فروع الرابطة
رؤساء فروع الرابطة التونسية للدفاع عن حقوق الإنسان الممضين أسفله:
- يتوجهون بتحية إكبار وتقدير إلى الشعب الذي أطاح بالنظام الدكتاتوري في تونس ويقفون إجلالا وخشوعا أمام الشهداء الذين قدموا أرواحهم من اجل الحق في الحرية والديمقراطية والشغل والحياة كريمة،
- يدينون التدخل الأمني العنيف الذي طال المعتصمين يوم 28 جانفي 2011 في القصبة ويطالبون بالتحقيق الفوري المستقل في ظروف حدوثه وبمحاسبة من يقف وراءه قانونيا،
- يدعون إلى عقد مجلس وطني للرابطة التونسية للدفاع عن حقوق الإنسان في اقرب الآجال وذلك لتدارس الوضع في ضوء التطورات الأخيرة.



رؤساء فروع:
- القيروان: مسعود الرمضاني
- سليانة : عبد الستار بن موسى
- جندوبة : الهادي بن رمضان
- اريانة: حسين الكريمي
- قفصة : زهير اليحياوي
- المنستير: سالم الحداد
- المهدية : محمد عطية
- المرسى ، حلق ألواد: صفية المستيري
- ماطر: محمد صالح النهدي
- بنزرت : علي بن سالم
- باجة : زهير بن يوسف
- سوسة : جمال المسلم
- تونس: عمر المستيري
- مدنين : صلاح الوريمي
- حمّام الانف، الزهراء: رضا بركاتي
- نفطة، توزر: شكري الذويبي
- مدنين: صلاح الوريمي
- قابس : المنجي سالم
- كاتب عام فرع قبلي: محمد زايد

Third Prison Break In Egypt! Thousands Of Prisoners Escape!


hahaha. thats the best part, these fuckin asshole libertarian and "conservatives" want a free market so badly.

alright go to fuckin Somalia, thats the most free market in the world. but they don't want that, they still want a powerful nanny state to protect their PRIVATE PROPERTY(oxymoron) and capital swindling. No nanny state for the poor, thats disgusting interference in the free market.

but corporate welfare and subsidy is free market? send em to Somalia

تحيّة من مثقّفين سورييّن إلى الثورة التونسيّة والانتفاضة المصريّة



خلال شهر من الاحتجاجات الشجاعة تمكّن الشعب التونسيّ من إسقاط واحد من أشدّ النظم العربية طغياناً وفساداً، وتبعيّة لمراكز السيطرة العالميّة. ولقد أتاحت الثورة التونسيّة، التي نأمل أن تكتمل بإبعاد رجال العهد البائد جميعهم، للملايين في بلداننا العربية أن يروا في تونس مجتمعاً حيّاً، متنوّعاً، فتيّاً، متوحّداً في مقاومة سلميّة لنظامٍ استبداديّ أفقرَ التونسييّن وأهانهم. مكّنتهم أيضاً أن يلحظوا كمْ أنّ تونس تشبه بلدانهم من حيث تركّز السلطة والثروة في الأيدي ذاتها، وأن قمع السكّان ونهب الثروات الوطنيّة يسيران يداً بيد. وحيثما توفّرت لهم فرص التعبير فقد اجتمعت كلمة مواطني بلداننا على التعاطف مع إخوانهم في تونس، والتحمّس لما أنجزوه، والتطلّع إلى استكماله بالحريات العامة والمساواة بين المواطنين والعدالة الاجتماعية والحكومة المنتخبة المسؤولة أمام الشعب.
ومن الواضح أيضاً أن هناك طرفاً آخر يراقب كل ما يجري في تونس، السلطات الحاكمة في بلداننا. لقد سارع بعضها إلى محاولة رشوة شعبه بتقدمات اجتماعيّة محدودة، وأردفته بالتشدّد الأمنيّ المتوقّع منها.
لكن ذلك لم يحل دون انتشار عدوى المثال التونسي الطيّبة إلى غير بلد عربيّ، وبخاصة إلى مصر العظيمة.
أمام ثورة تونس، وأمام الاحتجاجات الشعبية في بلدان أخرى، تحديات كبيرة، لكن شعوبنا اهتدت إلى طريق الحرية؛ إنه المقاومة الاجتماعية السلميّة غير العنيفة التي توحّد الشعب ضد قامعيه وناهبي ثرواته.
إننا نحيّي الشعب التونسي وثورته، ونقف إجلالاً لشهدائه، ونحيي انتفاضة شعب مصر ومقاومته لنظام قامع فاسد وتابع، ونشارك شعوبنا كلها، وشعبنا السوري منها، التطلّع إلى أفق من العدل والحرية والمساواة والكرامة للجميع.
29-1-2011
مثقّفون سوريون
إبراهيم العلوش (روائي)، أسامة محمد (مخرج سينمائي)، أسامة القاضي(مستشار اقتصادي)، بدرخان علي (كاتب)، برهان غليون (أكاديمي وكاتب)، بسام القوتلي (مستشار هجرة)، بكر صدقي (كاتب ومترجم)، حازم العظمة (شاعر وكاتب)، خالد حاج بكري (شاعر وكاتب)، رفيق شامي (روائي)، راتب شعبو (كاتب ومترجم)، رزان زيتونة (كاتبة وحقوقية)، رضوان زيادة (باحث وكاتب)، رولا الركبي، رياض شعار (فنان تشكيلي)، سمر يزبك (روائية وإعلامية)، عارف دليلة (عالم اقتصاد)، عارف جابو (حقوقي وإعلامي)، عبد الباسط سيدا (كاتب وجامعي)، عبد الرحمن الحاج (أكاديمي وكاتب)، علي فرزات (رسام كاريكاتير)، علي كنعان (شاعر)، عمر أميرالاي (مخرج سينمائي)، عمر كوش (كاتب)، فاروق مردم (كاتب وناشر)، فارس البحرة (طبيب وكاتب)، فايز سارة(كاتب وصحافي)، فرج بيرقدار (شاعر)، فرزند عمر (طبيب وشاعر)، ماجد رشيد العويد (روائي)، محمد الحاج صالح (روائي وكاتب)، منذر حلوم (روائي وأكاديمي)، منذر مصري (شاعر وكاتب)، ميشيل كيلو (كاتب وسياسي)، منهل السراج (روائية وكاتبة)، نجيب الغضبان (أستاذ علوم سياسية)، نجيب جورج عوض (شاعر وأكاديمي)، ياسين الحاج صالح (كاتب)، ياسين السويحة (مدون).

ثورة في تونس ثورة في مصر.. ثورة ثورة حتى النصر



مصر ملتهبة ثائرة.. مئات الشهداء ارتقوا إلى العلا عند ربهم، يشهدون على ثورة شعب مصر العظيم، ويفدون بلادهم الحبيبة بدمائهم وأرواحهم. وقبل مصر كانت الثورة العظيمة في تونس. وإذ تلهج قلوبنا بالدعاء لإخواننا في مصر بالنصر، فمعركتنا في تونس لازالت في بدايتها.
في تونس، فإن ما حصل بالأمس في تفريق اعتصام القصبة السلمي المدني الرائع، يثبت أن معركة شعب تونس من أجل القضاء على الدكتاتورية ما زالت في بدايتها.. ما زال أمام شعبنا الكثير.. فما حصل بالأمس يقول بلغة فصيحة بليغة إن جهاز القمع البوليسي الذي حكم به بورقيبة، وحكم به المجرم الهارب ابن علي 23 عاما طويلة ثقيلة مرة، لا يزال هو هو.. لا يزال هذا الجهاز المجرم يتصرف من نفسه.. لا يرجع إلى وزير الداخلية.. يقرر ما يراه مناسبا له ويتصرف على ضوء مصلحته، وعلى ضوء خبرته، وفي ضوء تاريخه الدموي.
ما حصل بالأمس الجمعة 27 جانفي (يناير) 2011 في القصبة جريمة جديدة تثبت أن تونس مازالت في حاجة لإتمام ثورتها بالتخلص من هذا الجهاز المجرم.. هذا الجهاز كان وراء القمع، وكان وراء القهر، وكان وراء القتل، وكان وراء الاغتصاب، وكان وراء التعذيب، وكان وراء إهانة تونس كلها برجالها ونسائها.. على امتداد سنين طويلة مرعبة مخيفة ثقيلة.
هذا الجهاز كان جهاز جريمة منظمة، وعلى تونس أن تتقيأه وترتاح منه، لأنه إن بقي فيها سيصيبها بسرطان لا شفاء لها منه.. ما حصل بالأمس في القصبة استخدام إجرامي للغاز المسيل للدموع. وفي ما يلي بعض القصة.
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في الصباح كنت في الاعتصام، وبقيت هناك أتابع الحوارات، التي جرت بين المعتصمين. بدأ النهار بحضور وجوه عديدة جاءت لإقناع المعتصمين بفك الاعتصام.. بقيت أتابع ذلك حتى الساعة الثالثة ظهرا، ونجح المعتصمون في توحيد صفوف أغلبية كبيرة منهم.. أغلبية قررت البقاء في الاعتصام.. صليت الجمعة في جامعة القصبة، وظللت أتابع الحوارات حتى أنهكت.. ورأيت وجوها جميلة لشباب تونس..
رأيت شبابا وشيوخا.. رجالا ونساء جاؤوا من مدن وولايات عديدة، لا يعرف بعضهم بعضا، لكنهم كانوا منظمين بطريقة رائعة.. رأيتهم يتقاسمون الطعام في نظام بديع.. ورأيت حركة تضامنية عظيمة من الناس معهم.. رأيت قصاع الكسكسي والمقرونة الكبيرة والخبز تأتيهم بلا حساب ولا عد..
رأيت الناس كأنني أراهم في حلم.. لا صراعات ولا خلافات ولا مشكلات.. الكل يهتف بحياة تونس.. الكل مصر على رحيل الحكومة.. الكل يقر بحق الكل في الوجود.. الكل يهزج بالديمقراطية ويحاول شباب كثر إقناعي بها، وأنا أنظر وأبتسم، وأمتلأ فرحا وفخرا بشباب بلدي العظيم.. رأيت شبابا متدينين ومحجبات كثيرات، ورأيت شبابا يحمل صورة غيفارا.. وسمعت أهازيج وأناشيد دينية وتكبير وتمجيد للشهداء، وسمعت أغاني الشيخ إمام عيسى.. والكل في انسجام.. الكل في تناغم بديع.
ورأيت شبابا رائعين كالورد، ذكورا وإناثا، يجمعون المخلفات في أكياس بلاستيكية، في حركة حضارية عظيمة، أفشلت رهان المراهنين على الفوضى.. رأيت شبابا وقد شكلوا لجانا إعلامية للتعريف بمطالب المعتصمين.. وآخرون يتصلون بالانترنت ويزودون موقع الاعتصام على الفايس بوك بآخر المعلومات.. وآخرون يتابعون الفضائيات ويصرحون لها بما يجري في الاعتصام، ويبلغون صوت زملائهم للعالم..
رأيت خلال أيام متتالية وجه تونس الجميل، فالثورة تصنع الجمال، وتطهر القلوب والأرواح، وتنقي الضمائر، وتنشر البهاء والخير والسناء.
عدت منهكا للفندق لمتابعة العمل. وما كدت أستقر قليلا حتى جاءتني المعلومات تترى، تخبرني بأن الجيش انسحب.. تراجع للوراء، وأن قوات القمع تقدمت للأمام.. ثم هجمت بكميات مرعبة من الغازات المسيلة للدموع.. ضربت المعتصمين المسالمين بالعصي والهراوات والأدوات الكهربائية. فلم يكن أمام الشباب سوى الدفاع عن أنفسهم بالحجارة، كما فعل الفلسطينيون من قبل حين استنطقوا الحجر، وسجلوا به معجزة الانتفاضة العظيمة.
قررت الذهاب لمكان الاعتصام للاطلاع على الأمر عن كثب.. رافقني صديقي وزميلي الصحفي الرائع محمد الحمروني.. كنا نمشي عكس اتجاه الشباب المنسحبين من القمع.. قاوموا كثيرا ثم اضطروا للانسحاب.. لقد ووجهوا بكميات مرعبة قاتلة من العنف، وكميات قاتلة من الغاز الرهيب..
مضينا إلى الأمام.. كنا نصطدم بالشباب المنسحبين.. تقدمنا أكثر وأكثر، حتى وصلنا جامع الزيتونة العظيم، وحاولنا اجتيازه، ولكن دون جدوى.. كنا كلما تقدمنا أكثر تزايد أثر الغاز القاتل.. بدأت أختنق.. بدأ الصدر يضيق، والعينان تدمعان، والصدر يهتز كأن به جان.. حاولنا التقدم أكثر، لكن الجسد صار ثقيلا.. والأوكسجين بدأ يقل.. لم يعد بالوسع المضي أكثر.. لم يعد من حل سوى العودة.. رجلاي ثقيلتان، والصدر يهتز، والنفس قليل.
وحين بلغ الأمر مبلغه رآني بعض الشباب، وكانوا قد عرفوني من قبل من صحفيي الجزيرة، بادر أحدهم لإسعافي بقطعة ليمون، وبحفنة من حليب.. قالوا لي استنشق الهواء من قطعة الليمون.. استنشق أكثر وأكثر.. اغسل وجهك بالحليب ولا تحك عينيك..
وبدأ الحليب والليمون الطالعان من أرض تونس الخضراء ينجحان رويدا رويدا في تقليل شر الغاز القادم من وراء الحدود.. إنها حرب حقيقية بين ما هو وطني وما هو قادم من وراء البحار.. الشعب يقاوم وجوه الفرنكفونية السوداء والأمركة المجرمة، جماعة الولاء لما وراء البحار والحدود، ومثلما يقاوم الشعب فحتى الحليب يقاوم.. وحتى الليمون يقاوم.
عدت من القصبة في اتجاه باب البحر وشارع الحبيب بورقيبة. وما كدت أصل باب البحر، قرب مقهى دينار، حتى كان الشباب يتجمع من جديد، ويشرع في الهتاف ضد الحكومة وضد القمع.. ولم يمض سوى وقت قصير حتى جاءت الحوامة تحوم فوق رؤوسنا.. حامت الهيلكوبتر مرتين أو ثلاثة فوق الرؤوس، ثم فوجئنا بسيارات القمع تأتي مسرعة وتتدخل بقوة عمياء. وصلوا سريعا. وما إن وصلوا قفزوا من الأبواب، سبقتهم بنادقهم.. وشرعوا يطلقون القنابل المسيلة للدموع بشكل وحشي.. وعاد الغاز المجرم يملأ الجو..
إنه الجهاز البوليسي القهري يحضر من جديد.. إنها خبرة القمع تتجلى من جديد لتقول للتونسيين: لا تنسونا نحن هنا.. مضى ابن علي ونحن باقون.
لم يكن قرار القمع قرارا مركزيا.. لم يستشر جنرالات القمع رئيسهم السياسي، أي وزير الداخلية في الأمر. لقد ظهر الرجل وقال إنه لم يأخذ القرار ولم يستشر فيه ولم يعلم به.. عراهم سياسيا، وكشف عنهم الغطاء.. قال إنه لم يعلم بما حصل.. إنه الجهاز أيها التونسيون، فلا تنسوه، ولا تنسوا أن معركتكم من أجل الحرية لم تنته بعد حتى ينتهي هذا الجهاز المجرم.
لا أحد يريد الثأر من أحد.. لا أحد يريد الانتقام، ولكننا نريد أن نستكمل تحرير بلادنا من جهاز الإرهاب والقمع.. لا نريد لأيتام ابن علي أن يحكمونا بعد أن أسقط شعبنا ذلك الطاغية المستبد.. تقيأه شعبنا، وقذف به في الجحيم.. وعلى الشعب أن يتم المهمة بإكمال تخليص البلاد من بقايا الصنم.