NB : L'intégralité de ces textes est publiée sur le site du Commissariat à la magistrature fédérale Canada
http://reports.fja.gc.ca/fra/2002/2001cfpi1043.html
Encore de nouvelles sources sur l’histoire sombre du Mouvement de Tendance Islamiste (MTI), ou ce qu’on appelle aujourd’hui Ennahdha. J’avais déjà écrit sur les relations d’Ennahdha avec le terrorisme et révélées par Wikileaks ( http://laiquestunisiens.blogspot.com/2011/04/wikileaks-ennahdha-serait-liee-des.html ) ou avec des pays mal réputés en matière de droits de l'Homme ( http://laiquestunisiens.blogspot.com/2011/06/les-relations-dennahdha.html ). Cette fois, c’est sur le rapport écrit par la justice canadienne sur un demandeur d’asile en 2001 que je me base : Mohamed Zrig.
En effet, les autorités canadiennes lui ont refusé l’asile politique. Je vous cite quelques passages de ce rapport, et que j’ai du partager en 4 parties :
(Début)
0- Introduction :
« Le tribunal a dit expressément dans ses motifs qu'il n'accordait aucun poids aux documents émanant des acteurs dans ce conflit, c'est-à-dire le gouvernement tunisien et le MTI/Ennahda
Le demandeur devient membre du MTI/ Ennahda en Tunisie en 1988, responsable du bureau politique de Gabès de 1990 à 1991 -- La Commission avait des raisons sérieuses de penser qu'il avait commis des crimes graves de droit commun, notamment un incendie criminel ayant entraîné mort d'homme »
1- Quelques buts affichés d’Ennahdha à l’époque :
« Le MTI/Ennahda est un mouvement islamiste, i.e. un mouvement politico-religieux préconisant l'islamisation complète, radicale du droit, des institutions et du gouvernement en Tunisie.
Selon le MTI en 1985, une femme musulmane n'a pas le droit sous peine de mort d'épouser un non musulman.
La charia, telle qu'interprétée par les islamistes, va clairement à l'encontre de la Déclaration universelle des droits de l'homme, ainsi que de la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes qui garantissent la liberté d'une femme de choisir son époux sans aucune restriction quant à la religion.
Quant au deuxième motif fondé sur la promotion du non-respect de la liberté religieuse, le défendeur soutient que la preuve démontre que l'Ennahda prône la peine de mort pour le délit d'apostasie.
La norme islamique qui punit de mort l'apostat est particulièrement choquante du fait qu'elle porte gravement atteinte à la liberté religieuse. La charia, telle qu'interprétée par les islamistes, va clairement à l'encontre de l'article 18 de la Déclaration universelle des droits de l'homme qui garantit la liberté de choisir sa religion. »
http://reports.fja.gc.ca/fra/2002/2001cfpi1043.html
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